L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé que le nombre de personnes déplacées de la ville de Rafah était passé à environ 110.000 à la suite de l’attaque sioniste qui a débuté le 6 mai en cours.
Dans un communiqué repris vendredi par des médias, l’UNRWA a affirmé que « le déplacement forcé des Palestiniens à Ghaza se poursuit en l’absence d’une zone de sécurité dans l’enclave palestinienne ». Par le biais d’un communiqué, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que les Palestiniens de Ghaza étaient soumis à « une nouvelle migration forcée ». Depuis le 6 mai, lorsque les forces sionistes ont intensifié leurs opérations militaires, « environ
110 000 personnes ont quitté Rafah à la recherche d’un abri ailleurs », indique le communiqué.
Le communiqué souligne que les familles palestiniennes de la région se trouvent dans une situation très difficile en raison des attaques contre Rafah, ajoutant que « nulle part n’est sûr. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiatement ».
L’armée sioniste a émis lundi dernier des ordres d’évacuation immédiats pour les Palestiniens des quartiers Est de Rafah et les a appelés à se déplacer vers la ville d’al-Mawasi, dans le sud de Ghaza, en prévision d’une attaque terrestre de grande ampleur.
La guerre génocidaire sioniste à Ghaza, qui en est à son 7e mois, a fait 34.904 martyrs parmi les Palestiniens, dont au moins 14 944 enfants et 9 849 femmes, selon le dernier bilan des autorités
palestinienne .
R.I.
Après l’intensification des attaques de l’entité sioniste :110 000 personnes quittent Rafah
