À Gaza, le drame humanitaire ne connaît plus de répit. Les bombardements incessants de l’armée israélienne sur les populations civiles ont poussé l’ONG World Central Kitchen (WCK) à suspendre ses opérations après la mort tragique de trois de ses collaborateurs palestiniens, tués délibérément par un tir israélien. Benyamin Netanyahou poursuit ainsi sa politique génocidaire sans aucun égard pour la vie humaine. L’impitoyable blocus imposé par Israël plonge Gaza dans une spirale infernale. L’ONU sonne l’alarme sur un risque de famine sans précédent, le « spectre de la famine plus réel que jamais ». Ajith Sunghay, chef du Bureau des droits de l’homme pour les Territoires palestiniens occupés, témoigne d’une réalité glaçante : « C’est une lutte quotidienne pour la survie.
J’ai vu des dizaines de femmes et d’enfants faire les poubelles dans de grandes décharges. »
Les marchés locaux ont disparu, l’acheminement de l’aide humanitaire entravé.
La provocation méthodique de la famine à l’encontre des civils palestiniens a été reconnue par la Cour pénale internationale comme une « méthode de guerre » du régime de Netanyahou. Un bilan accablant : depuis octobre 2023, 44 382 morts, dont 333 travailleurs humanitaires. L’ancien ministre israélien Moshé Yaalon va jusqu’à qualifier ces exactions d' »un nettoyage ethnique » à Gaza.Dans cette spirale destructrice, l’humanitaire lui-même est devenu une cible. WCK, qui assurait la distribution de millions de repas, a dû cesser ses activités vitales après l’attaque meurtrière visant ses employés. Un nouveau seuil franchi dans l’horreur par les forces israéliennes, déterminées à broyer Gaza dans un étau meurtrier .
F.B.