Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, lundi, à la majorité le projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2021, élaboré dans le cadre des réformes liées à la maitrise des dépenses publiques à moyen terme. L’adoption s’est déroulée lors d’une séance plénière présidée par M. Hani Ahcene, vice-président de l’APN, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, et de membres du Gouvernement. Dans une allocution prononcée à l’issue de l’adoption, M. Faid a affirmé que l’examen du texte de loi « a permis de mettre en évidence les détails liés à la gestion des dépenses publiques pour l’année en question, notamment pour répondre aux besoins des citoyens, mettre en œuvre les programmes publics et promouvoir les secteurs de l’économie nationale ».
Le ministre a mis en avant la conjoncture à la faveur de laquelle le budget de l’exercice 2021 a été mis en œuvre, liée essentiellement à l’application progressive des dispositions de la loi organique 15-18 du 2 septembre 2018, relative aux lois de finances, laquelle « reflète la réforme du cadre législatif et règlementaire régissant les finances publiques dans l’ensemble, dans l’objectif d’assurer la durabilité financière ». M. Faid a, également, salué les interventions des députés lors de l’examen du projet de loi, lesquelles ont porté principalement sur la maitrise des prévisions budgétaires, la rigueur dans la mise en œuvre des projets, le taux de consommation des affectations, l’assainissement de la nomenclature des investissements publics, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales et douanières, le champ douanier et la réduction de la durée de présentation du projet de loi portant règlement budgétaire. De son côté, le président de la Commission des finances et du budget de l’APN, Saad Bghidja a souligné dans son intervention, l’importance du contrôle parlementaire dans la correction des anomalies et la définition des politiques à venir, estimant que l’orientation vers l’édification d’une forte économie entamée par le Gouvernement « devrait être accompagnée et renforcée par le contrôle en aval de manière stricte ».
K.M