Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a présenté, lundi, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) le budget du secteur, mettant en avant les objectifs stratégiques des activités fondamentales du secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique.
Le ministre a présenté ses explications lors d’une audition tenue par la Commission des finances et du budget de l’APN, présidée par Saad Beghidja, président de la commission, dans le cadre de ses réunions dédiées à l’examen des budgets sectoriels figurant dans le projet de loi de finances 2024, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar.
A cette occasion, M. Aoun a indiqué que les objectifs stratégiques du secteur consistaient à renforcer la base industrielle nationale, encourager et redynamiser l’investissement, améliorer le climat des affaires, consolider la base industrielle pharmaceutique nationale, et promouvoir le tissu national des petites et moyennes entreprises (PME) à travers la modernisation des mécanismes de leur soutien.
Il a ajouté que le budget du secteur était estimé à une valeur d’autorisation d’engagement de 7.896 mds DA et des affectations de paiement de 10.308 mds DA.
Concernant les mesures à caractère fiscal et législatif proposées dans le projet de loi de finances 2024, relatives au secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique, le ministre a évoqué la fixation des montants des taxes perçus par l’Institut national de la propriété industrielle (INAPI), concernant les brevets d’invention, les certificats d’adhésion, les marques et les marques collectives, les dessins et prototypes industriels, les schémas de configuration et les circuits intégrés, et les données géographiques.
Il a également rappelé l’introduction de nouvelles dispositions visant à encourager et promouvoir la production nationale en réduisant les taxes douanières appliquées aux intrants utilisés dans la fabrication de montures de lunettes.
Précisant que les mesures à caractère fiscal et législatif proposées par le secteur s’inscrivaient dans le cadre de la politique du Gouvernement visant à améliorer et augmenter les recettes du budget de l’Etat, M. Aoun a souligné la mise en œuvre de la politique du secteur, en particulier dans le domaine de l’aide aux opérateurs économiques pour la réalisation de projets d’investissement et la diversification des activités industrielles, à même de stimuler le développement économique.