Le candidat du FFS à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain estime que les trois candidats ont les mêmes chances de l’emporter, accusant ceux qui affirment le contraire de vouloir pousser les électeurs à bouder les urnes. « Nous avons les mêmes chances de l’emporter que les deux autres candidats », a lancé Youcef Aouchiche, invité hier du Forum du quotidien El Moudjahid. Le candidat du FFS a profité de la tribune pour présenter son programme électoral, et défendre ses propositions notamment dans les volets social, politique et économique.
« Nous voulons bâtir un projet politique, économique et social qui répond aux aspirations des algériens, et un système politique démocratique ouvert », a-t-il expliqué. L’invité du forum d’El Moudjahid a établi un bilan de sa campagne électorale, depuis son lancement. Il a fait savoir qu’il a visité 24 villes du pays, réparties sur 14 wilayas, privilégiant l’action de proximité. Selon lui, les citoyens ont réagi.
positivement aux propositions contenues dans son programme, notamment les mesures sociales qu’il prévoit, dont la hausse du SNMG à 40 000 DA, l’institution d’une allocation universelle de 20 000.
DA ainsi que l’allocation familiale de 3 000 DA.
Il a affirmé que les sources de financement de ce programme sont nombreuses, citant le recouvrement fiscal qui doit être transparent et efficace.
Youcef Aouchiche annonce, s’il est élu, la révision de la constitution pour consacrer la séparation des pouvoirs, le renforcement de l’institution légilative, en plus de la révision des lois sur les partis politiques, les associations et les syndicats.
Et d’appeler les forces de changement et la majorité silencieuse à se mobiliser et opérer le changement, en se rendant massivement aux urnes le 7 septembre prochain.
Le candidat du FFS a développé, en outre, ses propositions en ce qui concerne les secteurs de l’Education nationale, l’enseignement supérieur et la Santé. Pour les trois secteurs, il prévoit une hausse de budget de l’ordre de 50%, considérant ces secteurs comme stratégiques dans la vie du pays.
« Nous avons donné une importance capitale à ces secteurs », a-t-il dit, avant de détailler les mesures qu’il veut introduire. Dans le domaine de l’Éducation, il propose de mettre en place un conseil national pour la préparation et l’évaluation des programmes scolaires, la révision radicale des méthodes de l’enseignement et l’allégement des programmes pour le cycle primaire.
Pour la Santé, le candidat prévoit des réformes à l’instar de la réhabilitation du secteur de la santé publique, la création d’une agence nationale de contrôle des établissements de santé publics et la réduction des disparités géographiques en investissant dans les zones sous-desservies.
Interrogé sur la place de la langue amazigh dans son programme, l’orateur a répondu qu’il compte promouvoir, protéger et mettre à l’abri de l’instrumentalisation de cette langue nationale et officielle, en généralisant son enseignement obligatoire .
Fateh.H.
