Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a indiqué mardi que l’entité sioniste avait détruit plus de 85% de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 151 jours.
Al-Maliki s’exprimait lors d’une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dans la ville de Djeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite pour discuter de l’agression sioniste continue contre le peuple palestinien.
« Sous nos yeux, et à travers des retransmissions en direct, l’occupation a détruit plus de 85% de la bande de Ghaza, tuant des enfants par des bombardements et la faim, et privant les blessés et les malades de leurs droits les plus élémentaires au traitement », a déclaré le chef de la diplomatie palestinienne. Al-Maliki a ajouté que « le massacre de la farine (du 29 février) fait partie intégrante de la guerre génocidaire (…) et prouve à la communauté internationale (…) qu’il n’y a pas d’alternative à un cessez-le-feu immédiat comme seul moyen de protéger et porter secours aux civils ».
Le 29 février, les forces sionistes ont ouvert le feu sur des milliers de Palestiniens alors qu’ils se rassemblaient près du rond-point de Nabulsi, au sud de la ville de Ghaza, pour obtenir de l’aide humanitaire, notamment de la farine, faisant 118 martyrs et 760 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé palestinien. Al-Maliki a déclaré que l’entité sioniste a imposé « une série de faits catastrophiques à 2,3 millions de Palestiniens à Ghaza, y compris l’utilisation de sa politique de famine comme moyen de guerre, qui a coûté la vie à 20 enfants à cause de la faim ces derniers jours ». Il a ajouté : « La guerre de génocide contre le peuple palestinien ne constitue pas seulement une crise pour le peuple palestinien et la nation musulmane, mais plutôt pour l’humanité dans son ensemble. Si ces plans destructeurs sont autorisés, leurs conséquences seront désastreuses pour le monde entier »