Le mouvement de résistance palestinien (Hamas) a déclaré, vendredi, qu’il n’y avait pas d’alternative à l’ouverture des points de passage terrestres sous supervision palestinienne pour l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.
Cette déclaration intervient suite au début des opérations de la jetée provisoire, arrimée à la bande de Ghaza, construite par les Etats-Unis, selon des sources palestiniennes locales. Tous les moyens d’acheminement de l’aide, y compris la jetée provisoire, ne remplacent pas l’ouverture de tous les points de passage terrestres sous supervision palestinienne, a souligné le mouvement Hamas dans un communiqué de presse. Il a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à recevoir toute l’aide nécessaire dans le contexte de la catastrophe humanitaire causée par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza. Selon les autorités palestiniennes de la santé, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 35.303 martyrs et 79.261 blessés, depuis le 7 octobre dernier. En raison de l’agression sauvage sioniste contre Ghaza, la majorité des habitants souffrent de pénuries de nourriture et de médicaments, ce qui a incité les agences onusiennes à mettre en garde contre les conséquences désastreuses, telles que la famine, les épidémies et les maladies, qui pourraient survenir dans l’enclave palestinienne parmi les habitants locaux.
Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours .
R.I.