Abdelmadjid Tebboune :De l’ombre vers la lumière présidentielle

De ses modestes origines à Naâma à son accession au sommet du pouvoir, le parcours d’Abdelmadjid Tebboune force le respect et l’admiration. Cet homme au profil atypique a su gravir un à un tous les échelons par son travail acharné, sa loyauté et son immense dévouement pour servir l’intérêt supérieur de la Nation. Une incroyable épopée humaine et un destin hors-norme qui en font aujourd’hui l’architecte d’un renouveau global aux multiples facettes en Algérie.
Fer de lance de la politique du logement (2001-2017)
C’est dès le début des années 2000 que ce technicien discret mais efficace dans l’ombre commence à se faire remarquer par sa gestion rigoureuse en tant que wali dans des wilayas stratégiques telles que la sensible Tizi-Ouzou, véritable vivier bouillonnant de contestation sociale.
Un premier tour de force de fermeté et de maîtrise pour celui qui n’a eu de cesse ensuite de gravir les marches du pouvoir. Son heure de gloire initiale survient en 2001 avec sa nomination par l’ancien président Bouteflika comme ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, domaine hautement prioritaire pour résorber le déficit abyssal de logements dans le pays.
Tebboune va faire preuve d’un redoutable sens de l’organisation et de la persévérance en lançant un plan de construction pharaonique à travers toutes les wilayas. Les résultats sont la signature de cette décennie de labeur : plus d’un million de logements qui sortent de terre, changeant considérablement le visage du cadre de vie des Algériens dans les villes et les campagnes.
Un accomplissement titanesque qui propulse Tebboune au rang de figure incontournable du système politique algérien. À tel point qu’il est logiquement promu en 2017 comme Secrétaire général de la présidence par le chef de l’État vieillissant Bouteflika pour devenir son homme de confiance absolu. Un poste stratégique et particulièrement délicat dans un contexte de contestation populaire grandissante qui témoigne de la stature et de l’expertise désormais reconnues du discret mais zélé serviteur de l’État.
L’accession au sommet de l’État (2019-2024)
La démission sur fond de Hirak du président Bouteflika en 2019 ouvre une nouvelle ère pour Tebboune. Homme fort dans l’ombre du système, son heure est venue de prendre les rênes du pouvoir suprême pour impulser le renouveau indispensable après les années de cacophonie bouteflikienne.
Le voilà lancé dans la course présidentielle décisive de décembre 2019 où il propose un ambitieux
programme de réformes économiques, sociales et institutionnelles pour redresser le pays.
Bénéficiant du soutien de l’armée garante de la stabilité nationale, Tebboune convainc une majorité de l’électorat qui lui offre les clés de la magistrature suprême.
Une légitimité populaire qui lui permet de démarrer son quinquennat en posture de force et porter son projet de reconstruction. Son premier mandat restera comme un véritable tournant décisif pour une Algérie qui affrontait pourtant de multiples crises avec la pandémie mondiale, l’effondrement économique des cours pétroliers et la persistance d’une frange tenace du Hirak dans la contestation.
Loin de se laisser déstabiliser, Tebboune fait preuve d’un volontarisme tous azimuts et d’un pilotage en véritable capitaine d’industrie des affaires de la nation.Sur le front économique, sa feuille de route ambitieuse de diversification des ressources hors hydrocarbures commence à produire ses premiers effets en redynamisant les secteurs clés comme l’industrie, l’agriculture, le numérique et les start-up.
Des facilitations fiscales sans précédent sont mises en place pour attirer les investisseurs étrangers et booster le climat des affaires, jusque-là grippé par une bureaucratie sclérosante.
De nouveaux accords commerciaux stratégiques sont signés avec des puissances économiques majeures comme la Turquie ou l’Union européenne, ouvrant de formidables opportunités pour l’export et les partenariats. Tebboune, ardent bâtisseur de la modernité économique algérienne, enclenche également une révolution sans précédent du cadre institutionnel et juridique avec l’adoption de nouvelles lois sur
l’investissement, la fiscalité, le code du travail…
Tout un arsenal juridique renouvelé en profondeur pour faciliter l’émergence d’un véritable secteur privé national et l’attractivité de la destination Algérie. Dans le volet social, ce père de la politique du logement durant la décennie précédente poursuit inlassablement ses efforts en accélérant la concrétisation de programmes résidentiels d’envergure (AADL, LPL) qui permettent de réduire considérablement le déficit séculaire. Des millions de familles algériennes accèdent enfin à la propriété dans des cadres de vie décents. Le niveau de vie progresse aussi grâce aux augmentations successives du SNMG, la mise en place d’une allocation chômage de longue date réclamée, la réforme du régime des retraites pour les travailleurs ou la révision de la fiscalité en faveur des classes moyennes avec le relèvement du seuil d’imposition. Autant de marqueurs forts du quinquennat Tebboune en faveur du pouvoir d’achat et de la justice sociale.
Sur la scène diplomatique, l’Algérie a également accompli un retour fracassant sur le devant de la scène régionale et internationale. Fin stratège des relations extérieures, Tebboune a redoré le blason diplomatique du pays en le hissant au rang de puissance influente, incontournable dans les grands dossiers brûlants comme le conflit libyen ou la question du Sahara occidental. L’élection d’Alger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine témoigne de cette nouvelle stature.
Mais le chef de l’État multiplie aussi les coups diplomatie offensifs en apurant concrètement le lourd contentieux historique avec l’Union européenne et en se rapprochant de la Turquie, puissance montante dans l’espace régional. Ces percées majeures offrent de formidables nouvelles opportunités pour l’Algérie en termes de coopération économique, d’investissements et d’influence.
Loin des clivages stériles et des polémiques, cet infatigable bâtisseur qu’est Abdelmadjid Tebboune se projette d’ores et déjà sur un second mandat à 80 ans pour parachever son oeuvre de modernisation multidimensionnelle de la Nation.
Après avoir réussi à sortir le pays du bourbier sécuritaire, économique et social dans lequel il s’enlisait, le meilleur reste assurément à venir avec l’accélération des réformes pour l’attractivité et la compétitivité économiques, l’amélioration continue du niveau de vie des citoyens et l’approfondissement de la dynamique démocratique sur la voie de la réconciliation nationale. Son extraordinaire faire-savoir managérial, sa pugnacité sans faille et son dévouement total au service de l’intérêt supérieur de l’Algérie font de cet Homme d’État d’exception l’architecte providentiel d’une nation forte, prospère, moderne et digne qui commence à retrouver sa place sur l’échiquier régional et mondial. Un immense défi mais aussi un rêve à portée de main avec la détermination sans faille d’Abdelmadjid Tebboune .
Khemissi.M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *