Le CR Belouizdad n’a pas réussi son entame de la phase de poules de la ligue des champions, battu au stade du 5-Juillet par les Sud-africains d’Orlando Pirates (1-2). Ce n’est pas pour autant que l’entraîneur du Chabab, Abdelkader Amrani, compte baisser les bras en affirmant qu’il reste encore cinq matchs à jouer. «On a perdu des points importants qui auraient fait énormément de bien à l’équipe surtout qu’on jouait à la maison. Maintenant, je ne peux pas dire que ça devient compliqué car dans notre métier, il faut se montrer optimiste. Il reste tout de même 5 matchs à jouer et donc 15 points à prendre dans cette compétition. On va jouer nos chances à fond. Rien n’est difficile, rien n’est impossible. Comme on a perdu à la maison, on peut gagner en déplacement (…) On n’a pas appliqué ce qu’on a fait à l’entraînement en match. J’ai étudié le jeu de l’adversaire et on a bâti notre stratégie sur ça. Après, il y a eu des soucis entre les défenseurs et les milieux de terrain mais on n’oubliera pas non plus le bon positionnement de l’adversaire. Maintenant, on a bien joué en seconde période et c’est une bonne chose à retenir mais il nous a tout de même manqué de l’efficacité devant le but et de la réussite car, physiquement, on a bien terminé le match. Il faut maintenant essayer de nous améliorer et notamment, l’entame de match», a déclaré le coach du Chabab qui prépare déjà le prochain match, avec un déplacement périlleux en Côte d’Ivoire pour affronter le stade d’Abidjan. «La concentration nous a fait défaut et cela a fait la différence. Quand on se retrouve à 10 mètres du but et qu’on ne cadre pas, c’est qu’il y a un souci de concentration. Je pense que c’est ce qui a fait une certaine différence. On s’est précipités sur quelques phases de jeu et on n’a pas réussi à faire le nécessaire pour que tout se passe mieux. Maintenant, on doit tirer les conclusions de cette défaite, et on va se pencher sur la prochaine rencontre, avec un déplacement difficile», a-t-il ajouté .
HA.
Abdelkader Amrani, entraîneur du CR Belouizdad: «Rien n’est encore perdu»
