Abdelhak Saihi: L’Algérie s’engage résolument dans la lutte contre les maladies rares

Dans un élan de détermination et de solidarité, l’Algérie a décidé de relever le défi majeur que représentent les maladies rares. Lors du 2e Congrès national de la Société algérienne des maladies respiratoires, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a révélé que près de la moitié du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est désormais consacrée à la prise en charge de ces pathologies complexes.
Conscient des enjeux humains et sociétaux liés aux maladies rares, le gouvernement algérien a fait de leur traitement une priorité absolue. Avec un engagement financier sans précédent, représentant 46% des ressources de la PCH, les pouvoirs publics témoignent de leur volonté d’offrir aux patients atteints de ces affections les meilleurs soins possibles. Cependant, au-delà des efforts budgétaires considérables, le ministre Saihi a appelé à la mobilisation de toutes les forces vives du pays pour relever ce défi. Il a exhorté les professeurs et les spécialistes de toutes les disciplines médicales à dynamiser la recherche au sein des établissements hospitaliers.
Cette synergie entre la pratique clinique et la recherche scientifique est indispensable pour ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques et permettre à l’Algérie de se hisser au niveau des avancées mondiales en matière de maladies rares.
Déjà, 109 pathologies de ce type ont été répertoriées sur le territoire national, couvrant un large spectre allant des maladies endocriniennes aux affections respiratoires en passant par les troubles auto-immunes. Face à cette diversité de cas, l’Algérie entend déployer une stratégie globale et intégrée, comme en témoigne le plan national de prise en charge des maladies rares annoncé récemment par le ministre.Cette approche holistique reflète la détermination des autorités à intégrer toutes les solutions innovantes disponibles, qu’elles soient thérapeutiques, organisationnelles ou technologiques.
L’objectif ultime est d’offrir aux patients atteints de maladies rares un accompagnement à la fois humain et scientifique, leur permettant de bénéficier des meilleurs traitements possibles.Dans cette noble quête, le ministre Saihi a insisté sur l’importance cruciale de la recherche scientifique et
de la création d’unités dédiées au sein même des services de santé. Une étroite collaboration avec
le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est d’ores et déjà engagée pour favoriser l’émergence d’un écosystème propice à l’innovation médicale. Avec cette mobilisation sans précédent de moyens humains, financiers et scientifiques, l’Algérie démontre sa détermination à relever le défi des maladies rares. En plaçant les patients au cœur de ses préoccupations, le pays s’engage résolument sur la voie de l’excellence médicale et de la solidarité envers les plus vulnérables.
Malik.M.

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