Le directeur des Affaires civiles et du Sceau de l’Etat au ministère de la Justice, Ahmed Ali Salah, a mis l’accent depuis Oran, sur l’importance pour les notaires et les huissiers de justice de respecter leurs obligations légales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, en tant qu’officiers publics, et de déclarer les soupçons enregistrés à leur niveau.
Lors d’une rencontre régionale sur « Le champ d’intervention de l’officier public dans la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », M. Ahmed Ali Salah a exhorté les notaires et les huissiers de justice à « accomplir les missions qui leur sont confiées par la loi dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent sans faillir et à s’engager pleinement dans la stratégie de l’Etat pour lutter contre ce type de criminalité ».
Il a ajouté que l’Etat a mis en place un système juridique intégré comprenant un texte juridique et des décrets exécutifs, définissant avec précision les modèles d’intervention pour lutter contre le crime de blanchiment d’argent. Les acteurs impliqués dans ce domaine ont été élargis pour inclure les notaires, les huissiers de justice et les chambres qui les représentent, en tant qu’organismes travaillant sous la tutelle du ministère de la Justice. Il les a tenus responsables de leur participation à la lutte contre ce crime, à travers le mécanisme de déclaration et de signalement chaque fois que nécessaire. A noter que deux ateliers ont été organisés, au cours de cette rencontre, auxquels ont participé les notaires et les huissiers de justice. Ils ont été encadrés par des experts sur « Le champ d’application législatif et pratique de la prévention et de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme » et « L’intervention des officiers publics dans la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme » .