Le mouvement palestinien Hamas déplore que toute la bande de Ghaza ne soit pas concernée par la décision de la CIJ (Cour internationale de justice) qui ordonne à l’entité sioniste d’arrêter son offensive militaire à Rafah, dans un communiqué rendu public ce vendredi,.
À ce propos, le communiqué ajoute que Hamas s’attendait à ce que la plus haute juridiction de l’ONU « prenne une décision pour mettre fin à l’agression et au génocide contre notre peuple dans toute la bande de Gaza, et pas seulement à Rafah », dans le sud du territoire palestinien. « Ce qui se passe à Jabalia et dans d’autres zones du secteur n’est pas moins criminel et dangereux que ce qui se passe à Rafah », a affirmé le mouvement au pouvoir à Ghaza depuis 2007.
Appel pour le respect immédiat de la décision de la CIJ
L’entité sioniste doit « arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible d’infliger » aux Palestiniens de Ghaza « des conditions d’existence » capables d’entraîner leur « destruction physique ou partielle », a déclaré un peu plus tôt la Cour, qui siège à La Haye.
La CIJ a aussi ordonné à l’entité sioniste de maintenir le passage de Rafah ouvert pour permettre un accès « sans restriction » à l’aide humanitaire, et appelé à la libération immédiate des personnes prises en otages par le Hamas lors de son attaque sans précédent le 7 octobre contre Israël. Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes mais elle n’a aucun moyen de les faire respecter. Le Hamas a appelé dans son communiqué « la communauté internationale et les Nations unies à faire pression sur l’occupation pour qu’elle se conforme immédiatement à cette décision », en affirmant qu’elles portaient la « responsabilité historique de faire respecter le principe de la justice internationale », ajoute-t-on de même sourcen.
R.I.