Quatre partis politiques majeurs en Algérie, le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement El Bina et le Front El Moustakbal, ont annoncé jeudi la formation d’une alliance politique en vue de réaliser un consensus national et bâtir une Algérie forte et unie. Lors d’une rencontre de concertation réunissant les chefs de ces formations, Abdelkrim Benmbarek (FLN), Mustapha Yahi (RND), Abdelkader Bengrina (El Bina) et Fateh Boutbig (El Moustakbal), M. Benmbarek a souligné que cette alliance scelle un partenariat entre des partis partageant des dénominateurs communs et des objectifs clairs, à savoir réaliser un consensus national pour défendre les intérêts du peuple et soutenir les efforts visant à édifier une Algérie forte et prospère.
Selon le Secrétaire général du FLN, cette alliance n’est pas une simple alliance de circonstance liée à l’échéance présidentielle du 7 septembre prochain, mais a vocation à s’inscrire dans la durée pour prendre des positions communes sur les questions politiques, juridiques et socio-économiques.
Elle aspire à rassembler d’autres forces politiques et sociales autour d’un projet commun de construction d’une « Algérie nouvelle ».
Benmbarek a appelé tous les partis à contribuer à bâtir une Algérie forte, reposant sur le respect des constantes nationales, des valeurs et de l’histoire glorieuse du pays. Il a affirmé que cette alliance vise à conforter le front intérieur face aux défis régionaux et internationaux, et à faire entendre la voix de l’Algérie en faveur des causes justes sur la scène internationale.
De son côté, M. Yahi a indiqué que l’alliance proposera un candidat consensuel pour la Présidentielle, remplissant les conditions requises, notamment la capacité à préserver les acquis réalisés depuis 2019 et à poursuivre les réformes engagées. Une commission conjointe sera installée pour soutenir l’action gouvernementale, débattre des questions liées à cette alliance et choisir un slogan fédérateur.
Les partis prévoient également d’élaborer une charte d’éthique visant à moraliser l’action politique dans un cadre commun d’État de droit. Cette alliance politique intervient à quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain, dans un contexte marqué par une volonté de changement et de réformes en Algérie depuis le soulèvement populaire de 2019.
Fateh H.
