Des spécialistes et universitaires africains réunis à Alger lors de la première Conférence panafricaine sur le débat alimentaire ont préconisé une évolution de l’agriculture africaine vers une approche forestière et agro-écologique.
À l’issue de ce rassemblement innovant, ils ont adopté la « Déclaration d’Alger sur le débat alimentaire africain », un document qui insiste sur la nécessité de réorienter l’agriculture sur le continent vers une logique forestière et agro-écologique pour un développement rural durable.
Les experts ont soutenu que l’avenir de l’agriculture en Afrique réside dans l’union des connaissances codifiées dispensées par les organismes de formation et de recherche et le savoir-faire empirique des millions d’agriculteurs et d’éleveurs du continent. Ils ont souligné que relever les défis alimentaires exige une stratégie complexe qui demande d’intégrer et mobiliser des ressources transversales diverses à travers les générations. À cet égard, l’initiative et l’effort continu des jeunes agriculteurs africains pour
répondre à ces défis ont été salués.
La Déclaration a également accueilli favorablement la décision de tenir la seconde édition de la Conférence panafricaine sur le débat alimentaire à Dakar, au Sénégal, plus tard cette année.
Cette suite permettra de poursuivre et d’approfondir la discussion, tout en invitant davantage de participants du continent africain.
La Conférence, qui s’est tenue dans le contexte de la 22ème édition du Salon international de l’agriculture de l’élevage et de l’Agro-industrie «Sipsa-Filaha», a été marquée par la participation de délégations de plusieurs pays africains, y compris le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la Côte d’Ivoire .
Malik.O
Sécurité alimentaire en Afrique: La «Déclaration d’Alger» adoptée
