Faisant un pas marquant vers l’autosuffisance alimentaire, l’Algérie se distingue comme le premier producteur de céréales au sein du Maghreb. En effet, le département d’État américain a annoncé et les médias ont relayé une augmentation impressionnante de 11% de la production céréalière algérienne par rapport à l’année précédente. Cette réalisation majeure est le fruit d’une série d’initiatives gouvernementales, menées sous la houlette du président de la République. Le Professeur Brahim Mouhouche, membre du Conseil supérieur de la recherche scientifique et des technologies et professeur à l’Ecole supérieure nationale d’agronomie (ENSA), confirme ces propos. Il met l’accent sur l’importance du soutien accordé aux agriculteurs sous forme de subventions pour les semences et les engrais, une assistance estimée à près de 130 milliards de dinars.
En marge de ces mesures incitatives financières, le Pr Mouhouche souligne la pertinence des bonnes pratiques agricoles. Selon lui, le simple respect des protocoles et techniques modernes de culture pourrait à lui seul augmenter de manière significative les rendements. Ce dernier point est d’autant plus fondamental que la production agricole est intrinsèquement liée à la disponibilité des ressources en eau.
Cependant, malgré le climat aride inévitable en raison de la position géographique du pays, le Pr Mouhouche rassure sur la disponibilité de ressources en eau. En effet, l’Algérie possède l’une des plus importantes réserves d’eau souterraine du monde. Cette performance céréalière représente une avancée significative dans la stratégie de l’Algérie pour l’autosuffisance alimentaire. Elle souligne également le rôle
crucial de l’agriculture locale dans la dynamique de croissance économique du pays,
la création d’emplois et la sécurité alimentaire.
Ainsi, l’avenir du secteur agricole algérien s’annonce prometteur et pourrait servir de modèle pour d’autres nations cherchant à optimiser leur propre production agricole .
Malik.O