La deuxième édition des journées techniques dédiées à la fabrication mécanique, électrique et à l’instrumentation s’est ouverte lundi dernier à Hassi-Messaoud, attirant pas moins de 81 exposants. Le thème de l’événement de cette année, qui a duré deux jours (du 20 au 21 mai), était « Enjeux, Bilans et Perspectives ». Cet événement industriel a vu la participation d’un grand nombre d’entreprises, d’entités publiques et privées actives dans les domaines des hydrocarbures, de l’industrie, de la maintenance, de la mécanique et d’autres secteurs liés à la fabrication industrielle, à la mécanique et à l’électrique, ont déclaré les organisateurs. Ammar Nouacer, directeur de la division production du groupe Sonatrach, a souligné lors de son discours que cette deuxième édition vise à soutenir les entreprises nationales et les start-ups dans le développement du contenu local et fait suite au succès de la première édition qui a eu lieu en 2022. Exprimant sa satisfaction quant à la croissance de l’événement, Nouacer a précisé que le nombre d’exposants cette année avait presque doublé par rapport aux 46 de la précédente édition. Selon lui, cette croissance est le témoignage de la stratégie réussie du groupe Sonatrach pour soutenir les startups et promouvoir le contenu local, en particulier en ce qui concerne les pièces de rechange nécessaires à l’industrie des hydrocarbures.
Le directeur a également noté que Sonatrach a signé 40 accords de coopération en 2022 seulement, dont 19 avec ses filiales, 15 avec des entreprises nationales publiques et privées, et six avec des startups. Ces accords, a-t-il ajouté, ont contribué à réduire significativement les coûts d’importation et à réaliser des économies de 25% sur les produits industrialisés et les pièces de rechange au niveau de la division production de Sonatrach. Quant à l’avenir, Nouacer a révélé la stratégie de Sonatrach qui vise à utiliser et à exploiter 55% des produits industrialisés et des pièces de rechange fabriqués localement. Un objectif qui ne peut être atteint, a-t-il ajouté, qu’avec la collaboration des entreprises nationales, y compris les startups. Rachid Bekkouche, directeur du projet de développement du contenu local à Sonatrach, a affirmé que le groupe avait déjà commencé à travailler avec des entreprises publiques et privées pour la fabrication et la fourniture de pièces de rechange et d’instruments de haute qualité.
Enfin, Yazid Kamoum, PDG de la Société nationale de maintenance industrielle, une filiale de Sonatrach, a indiqué que depuis 2004, son entreprise a conclu des accords avec 220 entreprises algériennes engagées dans le développement de produits locaux. Cette participation à un événement d’une telle envergure a également pour objectif de présenter les produits de l’entreprise, et de construire des relations de coopération avec d’autres entreprises participantes. L’événement prévoit également une gamme de présentations sur des thèmes tels que l’évaluation de la qualité des produits industriels locaux destinés aux installations pétrolières et gazières, et les projets de recherche soutenus par Sonatrach pour promouvoir la production nationale .
L.C.
