Ghaza : Une situation humanitaire catastrophique

La situation humanitaire est catastrophique à Ghaza, après des jours de blocage des arrivées d’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et victime d’une agression sioniste barbare depuis le 7 octobre. Dans ce cadre, les forces sionistes ont occupé, le 7 mai 2024, le côté palestinien du passage de la ville de Rafah. Ils ont, de ce fait, arrêté l’entrée des aides dans l’ensemble de bande. Les habitants souffrent davantage de pénuries de nourriture et de médicaments, ce qui a incité les agences onusiennes à mettre en garde contre les conséquences désastreuses des actes des autorités d’occupation sur les habitants locaux. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a déclaré, ce samedi, qu’il ne restait pratiquement plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. Sur son compte X, le bureau a ajouté que la situation de l’eau et l’assainissement se dégradent rapidement, et avec l’interdiction de l’aide, les gens n’ont d’autre choix que d’utiliser les débris et les ordures pour subvenir à leurs besoins.
Inquiétante pénurie de carburant L’Organisation mondiale de la santé a, pour sa part, annoncé, vendredi, n’avoir reçu aucune fourniture médicale dans l’enclave palestinienne depuis le 6 mai. «La fermeture du terminal de Rafah nous place dans une situation difficile en ce qui concerne la circulation du personnel médical, ainsi que la rotation du personnel et des équipes médicales des Nations unies», a déclaré Tarik Yasarevic, porte-parole de l’Organisation basée à Genève.
« Les dernières fournitures médicales que nous avons reçues à Ghaza datent d’avant le 6 mai», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse. «Nous avons pu distribuer quelques fournitures, mais la pénurie est grande, notamment le carburant nécessaire au fonctionnement des hôpitaux», a poursuivi Tarik Yasarevic soulignant que «le problème le plus important actuellement est la pénurie de carburant -».
Un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a expliqué qu’entre 1,4 et 1,8 millions de litres de carburant sont nécessaires par mois pour compléter les activités des institutions de santé et des autres partenaires de ce secteur. Depuis la fermeture du passage, seuls 159.000 litres étaient entrés à Rafah pour tous les partenaires travaillant dans le domaine humanitaire, ce qui est une quantité insuffisante», a-t-il indiqué. En effet, sur les 36 hôpitaux de Ghaza, seuls 13 fonctionnent partiellement, selon l’Organisation mondiale de la santé.
R.I.

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