Lalgré des ressources conséquentes allouées par l’État algérien au secteur de la santé et un personnel dédié qui compte près de 300 000 travailleurs, l’accès aux soins reste un problème dans certaines régions du pays. Cette situation n’est pas uniquement propre à l’Algérie. Le professeur Rachid Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et directeur des activités médicales et paramédicales à l’hôpital Mustapha Pacha, a exprimé la nécessité d’une réforme orientée vers une « fonction publique hospitalière ». En tant que membre du syndicat, le professeur Belhadj a insisté sur le fait que depuis des années, ils réclament une fonction publique spécifique pour le personnel de la santé. Le président de la République a d’ailleurs encouragé le gouvernement à réfléchir sur ce sujet lors de sa rencontre avec les travailleurs, le 1er mai dernier.
Selon le professeur Belhadj, il est temps pour le pays de mettre en place des mesures pour faire face
à la fuite de médecins formés en Algérie vers la France et de protéger le système de santé. Il a souligné
l’existence de diverses divisions de la fonction publique dans plusieurs pays, comprenant la fonction publique générale de l’Etat, la fonction publique de la santé et la fonction publique territoriale .
F.H.