Les premiers courts-métrages en compétition dans le cadre du 4e Festival international « Imedghassen » du cinéma (11-15 mai) ont été projetés dans la soirée de dimanche à Batna.
Les amateurs du 7e art ont pu apprécier, dans la salle de la cinémathèque, au centre-ville, des courts-métrages traitant de faits sociaux intitulés: « Aldja », une production franco-algérienne, « Hamza », de Palestine, « Syncopat », d’Espagne, « The dolls game », d’Iran, « Buzz », du Soudan, « A night of riots », de Chypre, et « The wheel », de Turquie.
Malgré un retard d’environ deux heures, le public présent, composé essentiellement de jeunes, a fait preuve de patience, tenant à assister à la projection de tous les films programmés pour cette première soirée qui s’est poursuivie au-delà de minuit.
Parallèlement aux films en compétition, la soirée de dimanche a été marquée par la projection honorifique d’un long métrage intitulé « Wilaya, Lagrimas de arena » (larmes de sable), du réalisateur espagnol Pedro Perez- Rosado. Cette œuvre raconte l’histoire d’une réfugiée de la République arabe sahraouie démocratique vivant déchirée entre ses souvenirs, dans sa ville natale, au Sahara occidental, et sa famille et ses amis en Espagne où elle a vécu pendant un certain temps. Lors de la conférence de presse ayant précédé l’ouverture de la manifestation, le président du jury, le bulgare Todor Chapkanov, avait estimé que les films en lice pour le trophée du Festival « valaient la peine d’être regardés ».Il avait déclaré que la tâche du jury « n’allait pas être aisée pour départager les concurrents », ajoutant cependant que les prix seraient décernés « à ceux qui les méritent vraiment ». Pour sa part, le réalisateur et scénariste algérien Tahar Boukella, membre du jury, a souligné « l’importance du Festival qui, malgré les moyens modestes des organisateurs, a pu atteindre sa 4ème édition en tant qu’outil d’encouragement du court-métrage ». Ce 4e Festival international « Imadghassen » du cinéma donnera lieu à la projection de 21 courts métrages réalisés et produits dans 17 pays. Des figures connues du 7e art algérien et international, à l’image du bulgare Todor Chapkanov, de l’iranien Mustapha Zamani, et des algériens Kamel Benzerari, Imane Nawal, Fatima Halilou et Mabrouk Ferroudji, y participent .
R.C.