Naoufel Brahimi El Mili, docteur en sciences politiques de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, souligne l’importance de réaliser une étude sociologique approfondie sur la diaspora algérienne, dont la principale concentration se trouve en France, représentant près de 80%. Il met en avant la diversité des trajectoires individuelles au sein de cette diaspora, soulignant que l’origine algérienne ne garantit pas une vision homogène des enjeux. Il cite l’exemple de Malika Sorel, issue de l’Ecole polytechnique d’El Harrach à Alger, qui occupe un poste de haute responsabilité au sein du Rassemblement national français, malgré son appartenance à la diaspora algérienne. Il encourage également une réflexion sur les concepts abordés dans l’ouvrage de Frantz Fanon, « Peau noire, masques blancs ».
F.B.