Algérie-Tunisie-Libye : la coopération économique en marche !

L’historique rencontre entre le président Abdelmadjid Tebboune, son homologue tunisien Kaïs Saïed et le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Younes El-Menfi, le 22 avril à Tunis, fleuri. Ce processus qui devra sans nul doute, avec la volonté des peuples et dirigeants des trois pays, aboutir à un grand projet d’unité maghrébine, donne ses premiers fruits. Et c’est dans le domaine hydraulique que la première pierre vient d’être posée, avec un accord conclu, hier à Alger portant création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional.

L’accord signé par le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati et le vice-ministre libyen des Ressources en eaux, Mohammed Faraj Qunidi, insiste sur « l’importance des ressources hydrauliques, comme richesse stratégique vital, pour nos trois pays, et la région entière ».

Dans un document intitulé  »Déclaration d’Alger », les trois pays affirment « l’urgence de développer une nouvelle approche visant à préserver les intérêts communs et la coopération dans le domaine des ressources hydraulique de façon pérenne, dans le respect de la souveraineté de chaque Etat sur ses eaux souterraines ».

Sur la base de cet accord, il a été décidé de la création d’un mécanisme de concertation sur les eaux souterraines communes entre les trois pays au niveau du Sahara septentrional, dont le siège sera abrité par Alger », lit-on dans la déclaration d’Alger.

Ainsi, 48 heures après le sommet de Tunis entre les dirigeants des trois pays, voilà que les gouvernements algérien, tunisien et libyen, passent à l’action, donnant du Là à la volonté exprimée par Tebboune, Saïed et El-Menfi. Pour rappel, les trois chefs d’Etat avaient convenu de « créer un groupe de travail conjoint chargé d’élaborer des mécanismes permettant de mettre en place des projets et des investissements conjoints d’envergure dans des domaines et secteurs prioritaires ».

Il s’agit entre autres « d’activer au plus vite des mécanismes conjoints pour l’exploitation des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional, d’accélérer la mise en œuvre du projet d’interconnexion électrique des réseaux de transport d’électricité entre les trois pays et de développer la coopération et d’établir des partenariats dans le domaine de l’exploration, de la production et du stockage de produits pétroliers et dans les secteurs des mines et des énergies renouvelables et propres comme l’hydrogène vert », avaient-il souligné.

L’accord signé, hier à Alger, «ouvre une nouvelle page prometteuse en matière de coordination et de coopération entre nos pays dans un domaine vital, à savoir les ressources en eaux, sur lequel repose tout processus de développement », a relevé le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, dans son allocution. Pour l’Algérie, la Tunisie et la Libye, la machine est désormais lancée.

Farid B.

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