Demain mardi marque la Journée du Savoir en Algérie, une occasion spéciale dans le contexte des réformes en profondeur que connaissent les secteurs de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Ces réformes ont mis en avant la promotion du rôle de l’enseignant et la préservation de sa dignité parmi les priorités de l’Etat.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné à maintes reprises l’importance des enseignants, les qualifiant de « porteurs de la responsabilité de la formation des jeunes à l’esprit nationaliste ». Il a recommandé d’être à leur écoute, de rehausser leur statut et d’améliorer la qualité du système éducatif par le biais de réformes profondes, reconnaissant que « l’enseignant est un éducateur avant d’être un fonctionnaire ».
Au cours des cinq dernières années, le président a pris des décisions audacieuses pour améliorer les conditions socioprofessionnelles
des travailleurs du secteur éducatif, ce qui a contribué à l’amélioration globale de l’éducation en
Algérie.L’Etat s’efforce également de garantir les conditions de réussite pour les millions d’élèves et d’étudiants algériens, visant à réaliser une transition vers un avenir prometteur.
Dans le cadre de cette transition, l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique occupent une place primordiale. Des textes législatifs ambitieux ont été élaborés pour promouvoir la recherche scientifique, l’innovation et la création de startups. De nouvelles universités et écoles supérieures ont été créées, ainsi que des pôles d’excellence dans les sciences exactes et la technologie.
Cette vision éducative de l’Algérie trouve ses racines dans le projet civilisationnel de l’érudit Cheikh Ibn Badis, lancé en 1913. Avec la création de l’Association des oulémas musulmans algériens en 1931, Cheikh Ibn Badis a initié une révolution intellectuelle, mettant en place des écoles et des institutions d’enseignement dédiées à la formation des jeunes. En plus de son engagement pour l’éducation, Cheikh Ibn Badis a également accordé une importance particulière aux médias, créant des journaux tels que
« El-Mountakid », « El-Chihab » et « El-Bassair » pour diffuser les idées de réforme et de progrès.
Son héritage inclut non seulement la promotion de l’éducation, mais aussi la dimension politique, sociale et culturelle de son projet, encourageant l’enseignement de la langue arabe et le développement d’associations culturelles et sportives à travers le pays. Ainsi, la célébration de la Journée du Savoir en Algérie est un hommage à cette tradition de progrès éducatif et intellectuel, tout en regardant vers l’avenir avec optimisme et détermination.
Malik.M.
L’Algérie célèbre la Journée du Savoir : Un engagement pour l’avenir à travers l’éducation
