Dans son intervention, ce lundi, à l’émission « L’invité de la rédaction » sur la chaîne 3 de la Radio Algérienne, l’expert en géopolitique, sécurité et migration, Hacène Kacimi, a soulevé des préoccupations majeures concernant la situation actuelle au Moyen-Orient et au Proche-Orient. Selon lui, il s’agit d’un processus d’embrasement progressif visant à plonger la région dans une instabilité durable, au profit des visées expansionnistes de l’entité sioniste, avec le soutien occidental, dans le but ultime de contrôler les richesses naturelles de ces territoires.
Kacimi a souligné que cette série de crises est alimentée par le sionisme et ses acteurs radicaux, qui promeuvent une politique jusqu’au-boutiste de violence et d’extension territoriale, avec une volonté d’entraîner plusieurs États dans un conflit régional.
Il a également mis en lumière l’attaque contre le consulat iranien à Damas, la qualifiant de diversion destinée à détourner l’attention de l’opinion publique internationale du génocide continu du peuple palestinien. Selon lui, cette manœuvre vise à masquer les atrocités commises à Gaza et à perpétuer le morcellement des pays de la région pour renforcer la suprématie de l’entité sioniste.
En soulignant la corrélation entre la présence de bases militaires étrangères et l’abondance des richesses naturelles, Kacimi a mis en garde contre les conséquences de cette militarisation, notamment l’affaiblissement des États locaux et l’essor des groupes armés terroristes.
Il a rappelé les conclusions alarmantes d’une étude européenne sur le sujet, soulignant que la présence de bases militaires étrangères entraîne souvent l’émergence de groupes armés soutenus par ces mêmes forces étrangères, exacerbant ainsi les conflits régionaux. En conclusion, l’analyse de Kacimi met en lumière les enjeux complexes et les dangers croissants auxquels la région est confrontée, appelant à une approche diplomatique et concertée pour prévenir une escalade de la violence et préserver la paix et la stabilité dans la région.
Farid.H.
