L’Agence nationale de réalisation des infrastructures portuaires (ANRIP), en tant que maître d’ouvrage, a lancé les opérations de préparation pour la construction du quai minéralier au port d’Annaba, en collaboration avec les parties prenantes locales afin de garantir la réalisation efficace de ce projet majeur dans les délais impartis. Ces informations ont été communiquées hier dimanche par le directeur du projet à l’ANRIP, Mohamed Mahdi Younsi.
Les travaux ont déjà débuté pour la mise en place des infrastructures nécessaires et l’aménagement des zones de construction du quai minéralier, situé dans la partie Sud du port en direction de Seybouse, dans la commune d’Annaba. Cette phase comprend la clôture du site, la réalisation des travaux topographiques et géotechniques, ainsi que la planification des itinéraires pour le transport de matériaux et d’équipements vers les chantiers d’extension du port.
En coordination avec le comité local de pilotage présidé par le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, les autorités locales travaillent en étroite collaboration avec les différents secteurs impliqués, notamment les travaux publics, les ressources en eau, l’emploi, le transport, et la distribution de l’électricité et du gaz, pour assurer les conditions favorables à la bonne exécution des travaux et surmonter les éventuels obstacles.
Ce projet, confié à un consortium algéro-chinois composé de China Harbour Engineering Company (CHEC), Cosider-TP et l’Entreprise publique économique méditerranéenne des travaux maritimes (Meditram), vise à construire un quai minéralier de 1 600 mètres de long avec un tirant d’eau de 16 mètres. Il permettra d’augmenter la capacité d’accueil du port d’Annaba pour accueillir des navires de grande taille et de faciliter le chargement, le déchargement et le transport du phosphate et des produits phosphatés.
Un budget de 89 milliards DA a été alloué à ce projet, qui devrait créer près de 2 000 emplois.
Il s’inscrit dans le cadre du mégaprojet de
phosphate intégré couvrant les wilayas de l’Est (Tébessa, Souk Ahras, Skikda et Annaba), visant à diversifier et à promouvoir les exportations non pétrolières. La décision de réaliser ce projet dans le cadre d’un marché à l’amiable a été prise lors d’une réunion du conseil des ministres en janvier dernier, en raison de son caractère urgent et stratégique.
Lotfi.C.
