Au cours de l’année écoulée (2022-2023), le bilan des accidents de la circulation sur nos routes est alarmant : pas moins de 24 751 accidents enregistrés, causant la mort de 3 628 personnes et entraînant 33 995 blessés. Ces chiffres poignants témoignent d’une facture exorbitante en vies humaines et de drames familiaux, mettant en lumière une série de facteurs complexes, parmi lesquels les infractions au Code de la route jouent un rôle prépondérant.
Lors de son intervention ce lundi à l’émission « L’invité de la rédaction » sur la chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Nait El Hocine, directeur général à la Délégation nationale à la sécurité routière relevant du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a présenté ces chiffres accablants. Il a souligné la nécessité impérieuse de réviser certaines dispositions du Code de la route afin d’améliorer l’efficacité des missions de sécurité routière. Ahmed Nait El Hocine a insisté sur la nécessité de renforcer la législation, en particulier en ce qui concerne la criminalisation de certaines infractions jusqu’ici classées en 4ème catégorie. Parmi celles-ci figurent les grands excès de vitesse et les manœuvres dangereuses délibérées qui mettent gravement en péril la vie d’autrui. Il a plaidé pour une révision qui permettrait d’adopter des mesures plus rigoureuses afin de dissuader ces comportements irresponsables sur les routes.
Farid.H.
