L’oasis d’El Allig, située au sud de M’sila, est une attraction touristique prisée tout au long de l’année, tant par les visiteurs nationaux qu’étrangers. Cependant, durant le mois de Ramadhan, elle devient l’endroit de prédilection pour de nombreux jeûneurs.
Avant l’iftar, les visiteurs affluent pour passer le temps tout en admirant le panorama exceptionnel qu’offre le village ancestral d’El Allig et en découvrant son histoire millénaire. Perché sur des hauteurs rocheuses et entouré de constructions traditionnelles, le village conserve une architecture distinctive qui enchante les visiteurs.
Des palmiers se mêlent aux maisons en « toub » de couleur ocre et aux vergers verdoyants, créant un tableau irrésistible. La fontaine d’Ain Takouka, qui fournit une précieuse source d’eau potable et d’arrosage pour les vergers environnants, ajoute encore à la beauté de l’oasis.
Les jeûneurs viennent ici pour profiter de la tranquillité et de la beauté du lieu, loin de l’agitation des villes. Pour certains, c’est aussi l’occasion de renouer avec la nature et de se détendre avant l’iftar, loin du stress urbain.
L’afflux important de visiteurs pendant le mois sacré met en lumière le potentiel touristique de la région. Certains habitants en profitent pour mettre en valeur leurs talents et leur savoir-faire. Des jeunes vendent des plantes aromatiques et des produits artisanaux, contribuant ainsi à promouvoir le patrimoine local.
Le mois de Ramadhan étant aussi synonyme de plaisir culinaire, des mets traditionnels comme la « Dobara Biskriya » attirent les visiteurs avec leurs saveurs épicées. Les amateurs de cuisine locale se régalent également de « Matloue » chaud et de fromages traditionnels, contribuant ainsi à l’ambiance chaleureuse de l’oasis.
Pour beaucoup, comme Smaïl, venir à El Allig pendant le Ramadhan est une expérience à part entière, où le plaisir de la gastronomie locale se mêle à la convivialité du lieu. Cette atmosphère unique renforce le lien des membres de la communauté avec leur pays d’origine, l’Algérie.
Lotfi. C.
