Des « maisons » pour repeupler le fond marin : Le pari des récifs artificiels

Les associations des villes d’Oran, d’Annaba, d’Alger et de Boumerdès se sont engagées dans la construction de récifs artificiels pour protéger la biodiversité marine. Bien que l’idée semblait initialement irréalisable, la persévérance de ces associations a contribué à sensibiliser sur l’importance de régénérer les zones marines touchées par la pollution.
L’association écologique marine Barbarous d’Oran a été la première à lancer ce projet en 2015, suivi par l’association « Hippone Sub » d’Annaba en 2016. Ces initiatives ont conduit à la promulgation d’un décret régissant les récifs artificiels en Algérie, favorisant ainsi la préservation des écosystèmes marins. Les récifs artificiels ont permis une renaissance de la vie marine le long du littoral algérien. Ils sont devenus un sujet d’étude pour les universités et instituts de biologie marine. Le président de l’association Barbarous a souligné l’impact positif du premier récif artificiel sur la biodiversité marine, avec une augmentation notable du nombre d’espèces animales
et végétales.
À Annaba, le récif artificiel a également attiré une grande variété d’espèces marines et a contribué à la régénération des écosystèmes locaux. La promulgation d’un décret exécutif en 2017 a renforcé la reconnaissance de l’importance des récifs artificiels pour la protection de l’écosystème marin. Ce décret a décentralisé les décisions concernant l’approbation des demandes d’immersion de récifs artificiels, donnant aux autorités locales la responsabilité de veiller à leur pérennité. Il a également ouvert la voie à la coopération entre les associations locales, les chercheurs et les universités pour la création de récifs artificiels dans plusieurs wilayas du littoral.
En outre, des formations dans les métiers marins, notamment la soudure marine, ont été proposées, et une coopération internationale a été établie pour soutenir ces initiatives en matière de protection de la biodiversité marine.
L.C.

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