Lors d’une récente intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU à New York, a exprimé de vives préoccupations concernant les violences sexuelles commises par les forces d’occupation dans les territoires palestiniens. Insistant sur l’importance de mener des enquêtes approfondies sur ces actes, il a appelé à l’imposition urgente d’un cessez-le-feu à Gaza pour mettre fin à ces atrocités.
Dans son discours, M. Bendjama a souligné que les violences sexuelles, quelles que soient les circonstances, sont fermement condamnées par l’Algérie et que les responsables doivent être tenus pour responsables de leurs actions. Il a également appelé à ce que des enquêtes sérieuses soient menées sur ces incidents afin de garantir que justice soit rendue aux victimes. Par ailleurs, l’ambassadeur a exprimé son espoir que la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten, obtienne l’autorisation de visiter les centres de détention où les droits des Palestiniens sont bafoués. Il a souligné l’importance de sensibiliser davantage aux défis rencontrés par les Palestiniens et de favoriser une meilleure compréhension de leurs souffrances.
M. Bendjama a également rappelé que les femmes palestiniennes ont été victimes de discriminations et de violences pendant des décennies, subissant des brutalités indescriptibles sur plusieurs fronts. Il a déploré le fait que ces violences soient souvent perpétrées en toute impunité, avec très peu d’enquêtes ou de poursuites judiciaires.
En ce qui concerne la situation à Gaza, M. Bendjama a présenté des chiffres alarmants, soulignant le nombre élevé de Palestiniens tués ou blessés, en particulier des femmes et des enfants. Il a également fait part de sa préoccupation concernant les arrestations massives et les détentions arbitraires, où les droits des détenus sont bafoués.
En conclusion, l’ambassadeur a insisté sur l’urgence de mettre un terme à ces atrocités et a appelé à l’imposition immédiate d’un cessez-le-feu. Il a souligné que la communauté internationale ne peut pas rester passive face à de telles violations flagrantes du droit international et des droits de l’homme. Khemissi.M.