Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a affirmé, devant le Conseil de sécurité, que « le moment (était) venu » pour imposer des sanctions contre l’entité sioniste, soulignant la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu urgent afin d’éviter la famine dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions génocidaires pour le 145e jour consécutif, faisant près de 30.000 martyrs palestiniens.
S’exprimant lors d’une réunion sur « La protection des civils dans les conflits armés : la sécurité alimentaire dans la bande de Ghaza », M. Nebenzia a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU « a le pouvoir d’activer le régime de sanctions lorsque l’aide humanitaire est bloquée ».
« Je pense que le moment est venu », a-t-il déclaré, soulignant que les informations contenues dans le rapport soumis par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), aux membres du Conseil de sécurité sur la situation à Ghaza, ont « gelé le sang dans les veines ».
M. Vassili a affirmé que l’aide humanitaire ne pouvait être acheminée à Ghaza en raison des obstacles de l’occupation sioniste, précisant que l’aide qui a été autorisée à entrer n’a pu arriver qu’au sud de l’enclave.
A cet effet, le diplomate russe a souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu « urgent », afin d’éviter la famine à Ghaza et de veiller à ce que l’entité sioniste respecte le droit humanitaire international. Dans ce sillage, l’ONU s’est alarmée mardi d’une « famine généralisée presque inévitable » dans la bande de Ghaza, particulièrement dans le nord du territoire palestinien assiégé où, sans accès humanitaire et avec un système agricole dévasté, elle est « imminente ».
« Si rien n’est fait, nous craignons qu’une famine généralisée à Ghaza soit presque inévitable », a averti Ramesh Rajasingham, au nom du chef de l’OCHA.Mi-novembre dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait annoncé que les Palestiniens au nord de la bande de Ghaza, étaient « au bord de la famine, sans aucun endroit où aller », en raison de l’agression sioniste toujours en cours. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, faisant 29.954 martyrs et 70.325 blessés.
R.I