Le Conseil de sécurité des Nations Unies devait tenir hier soir une réunion publique pour discuter de la situation de la sécurité alimentaire à Gaza. Cette réunion, cruciale pour le peuple palestinien, se tiendra à la demande de l’Algérie, de la Guyane, de la Suisse et de la Slovénie.
La situation à Gaza est alarmante. Plus de deux millions de personnes, soit 80 % de la population, souffrent d’insécurité alimentaire. Le blocus israélien, les restrictions à la circulation des personnes et des biens, et les récentes hostilités ont aggravé la situation, provoquant une crise humanitaire sans précédent. L’appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, formulé par l’Algérie dans son projet de résolution et soutenu par les États arabes, est crucial pour sauver des vies et permettre l’acheminement d’une aide humanitaire urgente. Le veto des États-Unis à ce projet de résolution est profondément regrettable et met en danger la vie de milliers de personnes innocentes. La réunion de ce soir est une occasion pour le Conseil de sécurité de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la souffrance du peuple palestinien. Le Conseil doit :Exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat et durable, condamner les violations du droit international humanitaire, appeler à la levée du blocus israélien de Gaza et outenir les efforts visant à reconstruire Gaza et à améliorer la situation économique. L’Algérie, en tant que membre actif du Conseil de sécurité, continuera à jouer un rôle de premier plan dans la recherche d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
M.M.