Il cadre avec la politique générale…Un statut officiel pour l’industrie cinématographique

La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a affirmé à Alger, que le projet de loi sur l’industrie cinématographique a pour but de «mettre en place un système législatif qui cadre avec la politique générale de l’Etat dans son aspect économique et encourage l’investissement dans les différents secteurs vitaux, y compris la Culture».
Présentant la teneur du projet de loi lors d’une séance plénière devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme Mouloudji a souligné que ce projet vise à «mettre en place un système législatif approprié pour l’encadrement des activités de production et de service liées à l’industrie cinématographique», précisant qu’il comprend des «dispositions stipulant le caractère industriel du cinéma, dans le cadre de la nouvelle approche économique pour la Culture fondée sur le développement et la promotion des industries culturelles à travers l’attraction des capitaux qui contribuent à leur tour à la création d’emplois». «Ce projet de loi cadre avec les objectifs de la politique générale de l’Etat dans son aspect économique, tend à encourager l’investissement dans les différents secteurs vitaux dont les industries culturelles, l’industrie cinématographique en tête, et vise à promouvoir le cinéma en tant qu’activité, comme stipulé dans la loi n 11-03 du 17 février 2011, en secteur industriel et commercial à dimension économique par excellence», a-t-elle ajouté.
Ce texte de loi, a ajouté la ministre, vient également «en concrétisation de l’un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui souligne la nécessité, pour la première fois, de développer l’industrie cinématographique à travers des mesures incitatives au profit des producteurs, et d’œuvrer à assurer les conditions idoines pour le lancement d’une véritable industrie cinématographique basée sur l’encouragement de l’investissement et la libération des initiatives en vue de faire de l’Algérie un pôle régional et international de production et de tournage cinématographique et de créer un environnement propice pour l’émergence et l’épanouissement des talents artistiques». S’agissant des salles de cinéma, la ministre a affirmé que son secteur «œuvre actuellement, en coordination avec les autorités locales et les services des Domaines de l’Etat, à recenser ces espaces relevant des communes pour les récupérer et confier leur gestion au ministère de la Culture et des Arts. Elle a indiqué que «279 salles ont été recensées, dont 87 sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts», soulignant que le président de la République «avait donné des instructions pour la réhabilitation de ces salles délaissées et la mobilisation du financement nécessaire». Quant au financement des projets cinématographiques qui «est primordial dans la production des films, Mme Mouloudji a rappelé également les instructions du président de la République relatives au «renforcement du budget alloué au cinéma», indiquant que son département ministériel examinait actuellement avec le ministère des Finances la possibilité de réactiver le Fonds de soutien au Cinéma et Arts, qui a été fermé fin 2021». Concernant la création intellectuelle, la ministre a affirmé que la constitution algérienne avait consacré la liberté de création intellectuelle dans toutes ses dimensions, notamment artistique», un concept, a-t-elle ajouté, récemment consacré par le décret présidentiel portant statut de l’artiste.
R.C.

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