La déclaration finale émise à l’issue du sommet de l’Union africaine tenu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a suscité une vive réaction en appelant à une cessation immédiate de la guerre menée par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza.
Le document exhorte fermement les autorités sionistes à répondre aux appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu permanent dans la région, dénonçant les punitions collectives infligées aux civils de Ghaza ainsi que les tentatives de les contraindre à se déplacer vers le Sinaï.
Le communiqué, rendu public lors du sommet, condamne avec fermeté les actions qualifiées de brutales et le recours excessif à la force contre les 2,2 millions de civils pris au piège dans la bande de Ghaza.
De plus, la déclaration finale appelle à la mise en place d’une enquête internationale indépendante sur les multiples violations du droit international humanitaire perpétrées par l’entité sionsite à Ghaza.
Cette exigence souligne l’urgence de faire toute la lumière sur les événements et les pratiques contraires aux principes fondamentaux du droit humanitaire.
Par ailleurs, le sommet de l’Union africaine a fermement condamné le soutien de certains États à l’occupation de l’entité sioniste, qui permet à cette dernière de poursuivre ses opérations militaires en toute impunité. Cette dénonciation souligne l’importance pour la communauté internationale de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à ces pratiques contraires aux principes de la paix et de la justice. En outre, le sommet a appelé à une enquête internationale indépendante sur l’utilisation présumée par Israël d’armes interdites au niveau international lors de ses actions militaires à Gaza. Cette requête témoigne de la volonté de la communauté africaine de garantir le respect des normes et des conventions internationales en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire. Dans un contexte marqué par une solidarité croissante envers la cause palestinienne, les dirigeants des pays membres de l’Union africaine ont réaffirmé leur soutien à la position de l’Afrique du Sud, exigeant la mise en œuvre des décisions de la Cour internationale de Justice et la fin de la guerre. Dans son discours d’ouverture, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a souligné l’importance de la décision de la Cour internationale de Justice concernant les crimes de génocide commis par l’entité sionste, la qualifiant de victoire pour tous les pays qui soutiennent la cause palestinienne .
Malik.M.