L’Algérie à Addis-Abeba : La réforme du Conseil de sécurité, une nécessité impérieuse

Lors de la réunion du Comité des Dix de l’Union africaine, samedi, à Addis-Abeba, l’Algérie a
réitéré son engagement à contribuer de manière sincère et loyale aux efforts collectifs visant à obtenir un soutien international accru pour la position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a exprimé cet engagement au nom du président Abdelmadjid Tebboune. Attaf a également transmis les salutations du président Tebboune aux participants et a exprimé la gratitude envers le président sierra-léonais Julius Maada Bio pour son leadership dans les travaux du Comité.
En outre, Attaf a transmis les meilleurs vœux du président Tebboune au président de la Guinée équatoriale, Obiang Nguema Mbasogo, pour le succès du 6e Sommet des États membres du Comité des Dix, qui s’est tenu en novembre dernier. L’Algérie a réaffirmé son soutien aux conclusions du sommet d’Oyala et sa volonté de contribuer sincèrement aux efforts collectifs pour promouvoir la position africaine commune.
Le ministre a souligné la volonté de l’Algérie de travailler en collaboration avec la Sierra Leone au sein du Conseil de sécurité, proposant une réunion ministérielle de haut niveau entre le groupe des dix et les cinq membres permanents, en marge de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
De plus, l’Algérie accueillera la 12e réunion ministérielle du Comité des Dix en juin à Alger, offrant une opportunité d’évaluer le processus de négociation et d’adapter la stratégie en conséquence.
Dans ses priorités, l’Algérie appelle à faire face aux tentatives visant à affaiblir la position africaine commune, à promouvoir un projet de réforme global et équilibré du Conseil de sécurité, et à se conformer au mandat de l’Assemblée générale de l’ONU pour parvenir à un consensus entre les États membres Ces défis nécessitent une unité et une adhésion aux principes énoncés dans la Déclaration de Syrte et le Consensus d’Ezulwini. En somme, l’Algérie reste déterminée à jouer un rôle actif dans la promotion de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, dans le cadre d’une approche collective et concertée au niveau africain.
Khemissi.M.

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