Madjid Saâda, directeur général de l’aménagement et de l’attractivité du territoire au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales etde l’Aménagement du territoire, a exprimé, hier mercredi, lors de son passage à la Radio Nationale, son soutien à la récente décision du président de la République visant à créer cinq zones franches le long des frontières avec la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Tunisie et la Libye. Cette mesure, annoncée lors de la réunion du Nepad, est perçue comme un moyen de stimuler les échanges transfrontaliers.
Selon lui, les zones frontalières revêtent une importance géostratégique pour le pays. Pour moderniser et développer les échanges commerciaux, des plateformes logistiques seront établies dans ces zones. À titre d’exemple, il évoque la coopération avec la Tunisie, où une feuille de route a été élaborée lors d’une réunion bilatérale récente pour promouvoir les échanges commerciaux et la gestion des
risques naturels.
L’objectif principal de cette initiative est d’améliorer les conditions de vie des populations locales et de rendre ces régions attractives pour les investissements. Des études sont en cours pour les neuf zones frontalières identifiées par le schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), avec un accent particulier sur le retard de développement constaté dans le sud du pays. Madjid Saâda souligne l’importance des programmes de développement des zones d’ombre lancés par le président de la République, avec des projets visant à fournir un accès à l’eau potable, à l’éducation et aux soins de santé. Ces efforts ont déjà eu un impact significatif sur les conditions de vie des habitants locaux. Il observe également des différences de développement et de potentiel entre les différentes zones frontalières, avec des opportunités spécifiques dans les domaines agricole, d’élevage, minier et touristique.
M.M.