L’économie de l’entité sioniste est lourdement impactée par la folie meurtrière et le génocide que son armée criminelle exécute sur la population de Ghaza depuis le 7 octobre dernier.
Après ses échecs avérés au double plan militaire et médiatique qui se manifeste quotidiennement par son incapacité à atteindre les objectifs déclarés sur le terrain ainsi que par la remise en cause systématique de sa propagande, c’est au tour de l’économie de l’entité génocidaire d’accuser de lourdes pertes.
Selon le quotidien économique et financier britannique The Financial Times, l’entité sioniste a dû emprunter plus de 6 milliards de dollars ces dernières semaines pour pouvoir poursuivre sa guerre lâche. Pourtant, les agences internationales de notation avaient averti l’entité sioniste qu’elles pourraient réduire ses notes si les paramètres de la dette se détérioraient, ce qui aurait une incidence encore plus lourde sur le coût de ces prêts.
D’ailleurs, des sociétés de notation financière comme Standard & Poor’s ont baissé leurs perspectives pour la note de l’entité sioniste à «négative». D’autres, à l’instar de Moody’s et Fitch Ratings, ont soumis cette note à un éventuel abaissement, d’autant que l’indice de la bourse sioniste s’est écroulé de 9% entre le début de l’agression contre Ghaza et le 30 octobre.
D’après des médias internationaux, qui citent des «responsables» de l’entité sioniste, le coût de la guerre sur l’économie de l’occupant est estimé à 260 millions de dollars par jour.
Le 13 novembre, l’agence de presse Reuters a publié un article sur la décision du gouvernement d’occupation de lever environ 7,8 milliards de dollars depuis le début de l’agression contre Ghaza.
En un mois, cette levée de fonds a induit la multiplication du déficit budgétaire par cinq, passant de 1,2 milliard de dollars en septembre à 5,9 milliards en octobre. Cette majoration a fait augmenter le déficit budgétaire à 2,6% au cours des 12 mois précédents et fera grimper fortement le ratio déficit et dette/PIB jusqu’en 2024.
Premières conséquences de ces revers économiques, le gouvernement d’occupation sioniste pense, depuis vendredi, à réduire le nombre des réservistes de son armée criminelle à cause de la lourdeur des frais engagés. La mobilisation de 360.000 réservistes annoncée dès les premiers jours de l’agression contre les civils de Ghaza coûte environ 1,8 milliard de dollars par mois. Une enveloppe conséquente qui alourdit considérablement les dépenses, d’autant qu’à l’intérieur des territoires occupés, l’économie sioniste est fortement impactée.
D’après des médias internationaux, citant un rapport du gouvernement d’occupation, il est fait état de pénuries et d’augmentation des prix des produits frais dont les viandes et les conserves de légumes. Selon ce même rapport, environ 19% de la main-d’œuvre locale, soit plus de 760.000 travailleurs, sont au chômage (sur une population d’à peine 9 millions de colons). Il est également mentionné que la plupart des entreprises ont essuyé une diminution de plus de 50% de leurs revenus d’octobre (en comparaison de la même période de l’année précédente).
Campagne internationale de boycott des produits de l’entité sioniste
Par ailleurs, une forte diminution des dépenses a touché plusieurs secteurs tels que le transport aérien, l’hôtellerie, la location de voitures, l’éducation et les loisirs.
Le rapport signale également des «difficultés évidentes» dans l’industrie et le transport de marchandises et relève une majoration des coûts du transport international de marchandises par voies aérienne et maritime. «La guerre a entraîné une baisse d’environ 80% du nombre d’avions cargo» pour les échanges avec l’entité sioniste, y est-il noté.
A ces chiffres, certainement en deçà de l’impact économique réel sur l’économie de l’entité sioniste et en l’absence de statistiques établies par des «organismes neutres» – formule chère aux médias occidentaux lorsqu’il s’agit de données rendues publiques par les autorités palestiniennes -, il faudra ajouter les conséquences de la campagne internationale de boycott des produits qui portent sur leur code à barres l’indicatif de l’entité sioniste.
En effet, depuis le début de la guerre lâche menée par l’armée génocidaire sur la population et l’infrastructure de Ghaza, une campagne est menée sur les réseaux sociaux et certains médias par une opinion publique choquée par la cruauté des massacres commis devant le monde entier, pour boycotter tous les produits sionistes et les labels qui sont réputés proches des lobbies de l’occupant.
Certaines marques mondiales ont réagi en tentant de se démarquer des positions de l’entité génocidaire ou en faisant des dons à des fonds de soutien aux Palestiniens, preuve déjà que la campagne de boycott commence à porter ses fruits.
Notons que le boycott des produits d’un pays est une pratique ancienne lancée généralement pour dénoncer des massacres ainsi que des politiques racistes et colonialistes.
L’une des premières opérations a été menée par le militant nationaliste indien Mahatma Gandhi en 1920 pour boycotter les produits textiles britanniques. D’autres campagnes sont restées gravées dans la mémoire de l’humanité comme celle de décembre 1955 lancée par le militant américain Martin Luther King contre la société de transport pour autobus de la ville de Montgomery (Alabama, Etats-Unis), accusée de ségrégationnisme, ou en 1970 par des mouvements internationaux contre la politique d’apartheid en Afrique du Sud.
Toutes ces campagnes ont eu un impact décisif sur l’opinion publique internationale et l’histoire retiendra qu’elles auront toutes atteint leurs objectifs, à savoir la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, du ségrégationnisme américain et de la colonisation britannique en Inde. Le compte à rebours pour l’entité sioniste est donc lancé.