Le tribunal de Strasbourg a rejeté la demande d’indemnisation des familles des personnes décédées suite aux essais nucléaires menés par la France dans le Sahara algérien et en Polynésie, invoquant la prescription. Malgré cette décision, les proches des victimes restent déterminés à poursuivre leur lutte.
Selon l’AFP, les personnes indirectement touchées par ces essais nucléaires entre 1945 et 1998 n’ont pas obtenu satisfaction. Plus de 1 700 demandes d’indemnisation ont été déposées depuis 2010, émanant de personnes malades ou de leurs héritiers après leur décès. Trois veuves et leurs enfants réclamaient la reconnaissance de leurs propres préjudices, résultant des décès de proches atteints de cancer dus à une exposition aux rayonnements ionisants.
Cependant, le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté leurs demandes d’indemnisation en se basant sur la prescription. Le tribunal a souligné qu’aucun mécanisme n’est prévu pour les proches des victimes d’essais nucléaires, excluant leur préjudice moral, familial et matériel de la loi de 2010. Par conséquent, le tribunal a appliqué la prescription de quatre ans à partir de la date de dépôt de la demande d’indemnisation.
Cette décision a été déconcertante pour les familles des victimes, mais elles n’abandonnent pas leur combat.
Khemissi.M.