Quelque 70% des habitants de la bande de Ghaza ont été forcés de quitter leurs maisons en raison de l’agression sioniste continue contre l’enclave palestinienne, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes.
« 70% des habitants de Ghaza (2,3 millions de personnes) ont été forcés de quitter leurs maisons en raison des bombardements et des raids de l’armée d’occupation », selon un communiqué intitulé « Chiffres et statistiques humanitaires effrayants » publié par les autorités palestiniennes.
D’après le texte, « 30.000 tonnes d’explosifs ont été larguées sur la bande de Ghaza, avec une moyenne de 82 tonnes par kilomètre carré ».
Le communiqué a souligné que les hôpitaux de la bande de Ghaza encore en service ont accueilli en moyenne un blessé par minute depuis le début de l’agression et 15 martyrs par heure.
Toujours concernant les hôpitaux et les centres de soins primaires de la bande de Ghaza, 62% ont été fermés et sont effectivement hors service en raison des bombardements ou de la pénurie de carburant.
En outre, « 50% des logements dans la bande de Ghaza ont été endommagés par les bombardements et les raids de l’armée d’occupation, et 10% des logements ont été complètement démolis ou sont devenus inhabitables », a-t-on indiqué.
De même que « 33% des écoles de la bande de Ghaza ont été endommagées par les bombardements, et environ 9% d’entre elles sont hors service, tandis que 14% des mosquées de l’enclave ont été endommagées, et 5% d’entre elles ont été complètement détruites ».
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation sioniste mène une agression sauvage contre Ghaza et la Cisjordanie occupée, faisant au moins 10.165 martyrs et environ 27.000 blessés, selon un bilan toujours provisoire.