Le massacre des Palestiniens se poursuit.Les enfants meurent sous les bombardements incessants de l’entité sioniste depuis, maintenant, trois semaines et rien n’arrête l’occupant sioniste dans son génocide face à l’opinion publique et face aux instances internationales. La ville de Ghaza a été complètement détruite par des bombes de l’ennemi et les Palestiniens souffrent le martyr, privés de tous les besoins d’une vie normale. Sans eau, sans électricité, sans gaz et sans alimentation, les habitants de la bande de Ghaza vivent des moments terribles et demeurent sans protection dans le domaine des droits humanitaires.
Mais où est l’ONU ? Mise à nu par le véto américain, n’accordant pas un cessez-le-feu devant ce flagrant génocide sur une population sans défense, l’organisation des Nations Unies semble ne servir à rien dans ce genre de conflit. En fait, le véto américain donne carte blanche à l’occupant sioniste dans sa guerre contre les populations palestiniennes sans défense.
Mais où est l’ONU ? Quand les règles élémentaires et les résolutions des droits de l’Homme et des Enfants sont bafouées en toute impunité. En fait, à quoi sert l’ONU si des populations ne sont pas protégées et sont poussées à quitter leurs maisons et leurs terres devant le déluge de feu de l’armée sioniste. La vie d’un palestinien vaut moins qu’une vie d’un ukrainien? Est-ce le principe des droits de l’homme et des instances internationales étalé sur les plateaux des Médias occidentaux?
Mais où est l’ONU quand le monde entier regarde impuissant le génocide et l’exode forcé des Palestiniens sous les bombes? Pourquoi les médias et les pays occidentaux soutiennent cette entité sioniste et cette barbarie qu’ils ont dénoncées lors de l’ère nazie? Non, ce n’est pas normal et tout cela doit cesser pour que les revendications des droits palestiniens soient entendues. Des voix populaires se sont élevées, un peu partout, dans le monde pour soutenir une Palestine libre et indépendante, malgré les interdits et les pressions des gouvernements. Des marches et des soutiens au peuple palestinien ont été organisés depuis le début du conflit pour dénoncer fortement les bombardements aveugles de l’armée d’occupation, mais rien ne semble arrêter ce massacre.
Quand les gouvernements occidentaux déclarent que l’entité sioniste a le droit de riposter, c’est, en fait, une sorte d’encouragement à attaquer les populations palestiniennes sans défense. L’appui des pays occidentaux passe aussi par l’aide militaire et financière à l’agresseur sioniste qui a subi une défaite militaire humiliante faisant tomber le mythe de l’invincibilité de l’Etat hébreu.
L’Algérie, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, invité par son homologue brésilien, Mauro Vieira, à participer aux travaux de la réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur les graves dépassements dans la bande de Ghaza, a soulevé le vrai problème de la question palestinienne, en l’occurrence l’occupation de force de 78% des territoires de la Palestine par l’entité sioniste de 1948 à nos jours. La résistance palestinienne à l’occupation sioniste ne date pas du 7 octobre de cette année. Alors, cessez-le-feu pour trouver une solution politique émanant de la résolution onusienne et algérienne prônant une solution à deux Etats avec des frontières établies en 1967 et la capitale d’El Qods à la Palestine.
Rachid Moussaoui