Dans son soutien à la cause palestinienne, l’Algérie emploie tous les moyens légaux et ne rate aucune tribune sur le plan régional et international, pour appeler à l’arrêt de l’agression sioniste barbare sur la bande de Gaza et la Cisjordanie. C’est ce qui s’est vérifié, dans la soirée de lundi à mardi, en Angola lorsque la délégation parlementaire algérienne composée de députés et de sénateurs, ont quitté la salle où se tenait la 147eme session de l’Union Interparlementaire (UIP), contestant le « parti-pris flagrant » pro-sioniste du président Duarte Pacheco, dans son discours.
Au-delà de cette position courageuse de la délégation algérienne, rejointe d’ailleurs par les délégations de la Palestine, du Koweït, d’Iran et du Parlement arabe, très vite l’Algérie va actionner sa diplomatie parlementaire pour faire entendre la voix de la cause juste palestinienne dans cette tribune internationale. En effet, la délégation algérienne conduite par le sénateur et vice-président du Conseil de la nation, Mohamed Reda Oussahla, a tenu des réunions de concertation avec les groupes géopolitiques régionaux, arabes et africains, «en vue d’introduire une clause urgente» lors de l’assemblée générale qui se tiendra ce mercredi.
A l’issue de ces réunions de concertation, les représentants des groupes arabes et africains au sein de l’UIP se sont mis d’accord sur la nécessité de présenter cette résolution urgente portant dénonciation de l’agression barbare de l’occupant israélien contre le peuple palestinien frère à Ghaza et dans l’ensemble des territoires occupés.
Une résolution soumise au vote aujourd’hui
Et c’est l’Algérie qui a été élue, en compagnie du Koweït et d’autres groupes géopolitiques, pour rédiger et présenter le projet de résolution sous le titre «arrêt de la guerre contre Ghaza et des violations des droits de l’homme ». Ce texte sera donc soumis au vote aujourd’hui. Et il va sans dire que durant les deux premiers jours en Angola, les parlementaires algériens ont cherché, dans les coulisses, à mobiliser le maximum de soutien à cette proposition de texte. Une initiative qui s’inscrit, logiquement en cohérence avec les positions officielles de l’Algérie, depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, le 7 octobre dernier et ses appels à la communauté internationale afin qu’elle assume ses responsabilités en obligeant l’occupant à arrêter les massacres de civils innocents.
Le 11 octobre dernier, l’Algérie a exprimé ses réserves concernant le communiqué final du Conseil des ministres des AE de la Ligue arabe, réuni en session urgente au Caire. «La délégation algérienne s’est dissociée de «tout ce qui place sur un pied d’égalité le droit inaliénable et imprescriptible du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat souverain sur les frontières de 1967 et les pratiques de l’entité sioniste qui bafouent toutes les chartes et les résolutions de la légalité internationale ».
Farid B.