Le Réseau algérien de transparence, baptisé Narakom, a été officiellement lancé à Alger lors d’une journée nationale organisée en collaboration avec la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, ainsi que l’Observatoire national de la société civile (ONSC). Cet événement a rassemblé environ 350 représentants de la société civile et des autorités locales, tant en présentiel qu’en visioconférence.
La création de ce réseau découle d’un plan d’action mis en place par la Haute autorité de transparence, en coordination avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie, et a été le fruit de consultations nationales et internationales. L’objectif central de Narakom est d’activer le rôle de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption, en promouvant la transparence et l’intégrité au sein des collectivités concernées par les politiques publiques.
Narakom sert de mécanisme intégré au système de prévention et de lutte contre la corruption mis en place par les autorités algériennes. Il facilite le réseautage entre les acteurs de la société civile grâce à une plateforme numérique, en étroite coordination avec la haute autorité de transparence. Les missions du réseau incluent l’encouragement de la participation de la société civile et des médias dans cette lutte, la sensibilisation aux risques et aux effets de la corruption sur la société, la formation des formateurs, ainsi que la réalisation d’enquêtes pour évaluer la perception de la corruption.
La Haute autorité de transparence mise beaucoup sur le succès de Narakom et aspire à en faire une pratique optimale à promouvoir non seulement au niveau national, mais aussi à travers des mécanismes régionaux et internationaux tels que le PNUD et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Ce réseau constitue ainsi une avancée significative dans les efforts de prévention et de lutte contre la corruption en Algérie.
Khemissi.M.