Le Monde ne tourne pas rond. Il est ingrat et inhumain en ces temps de conflits et de tension dans certaines régions de ce bas monde. Ce qui se passe, actuellement, en Palestine, dans la ville de Ghaza, meurtrie par les bombardements répétés de l’entité sioniste, est un dépassement et un piétinement des droits humains pourtant consacrés par les résolutions des Nations Unis. Des civils palestiniens meurent chaque jour, victimes des bombardements aveugles, perdant du jour au lendemain leurs maisons, leurs quartiers, leurs écoles, leurs hôpitaux et leurs terres.
Partagés par la peur des bombes ennemies, la crainte de l’exil et la perte de leurs biens, les Palestiniens souffrent sous les yeux du Monde et des instances internationales chargées de faire respecter les droits de la personne humaine. Mais rien n’arrête l’horreur vécue par les Ghazaoui depuis une dizaine de jour malgré les dénonciations de certains pays arabes et l’appel de quelques ONG afin de cesser ce carnage sur une population civile. En face, les occidentaux soutiennent l’occupant sioniste dans sa guerre contre les civils de la bande de Ghaza et étalent sur leurs plateaux de télévision leurs partis pris flagrants, oubliant les souffrances du peuple palestinien. Assez, assez ! Et cessez tout ce déni et ces mensonges pour le soutien de l’entité sioniste et l’indifférence pour le peuple palestinien.
Poussés par les bombardements de l’occupant sioniste à quitter leurs domiciles, les Palestiniens vivent une deuxième Nekba, un Exodus du 21ème siècle et sont forcés de fuir la terre qui les avait vu naitre sous le silence complice de la communauté internationale. Une violence sans précédent d’un Etat sioniste sur le territoire palestinien, ciblé de toute part et subissant un embargo inhumain sur une population civile désarmée et sans le soutien des instances internationales.
Le dernier crime de guerre perpétré par l’entité sioniste par une frappe meurtrière sur un hôpital civil de Ghaza qui a fait plus de 500 morts, démontre le laxisme de la communauté internationale et notamment les Etats-Unis et les pays occidentaux qui ont laissé leur protégé faire sa loi dans les territoires palestiniens. A cette tragédie, de nombreux pays arabes ont condamné l’entité sioniste pour cette barbarie sur une population civile venue s’abriter près et autour de l’enceinte de l’hôpital pour échapper aux bombardements. L’Algérie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Jordanie, la Ligue arabe et l’Iran ont condamné fermement le raid de l’Etat sioniste sur un hôpital de Ghaza et l’ont qualifié de crime de guerre contre l’humanité.
A ce crime abject, la rue arabe s’est ébranlée et s’est embrasée, et de nombreuses capitales ont vu défiler des manifestations de colère à l’égard de cette attaque sauvage sur une enceinte hospitalière. Une réunion prévue, en Jordanie, entre le président américain Biden et les président palestinien, Mahmoud Abbes, et le Roi jordanien, Abdellah II, a été annulée par ces derniers à cause de cette escalade de guerre contre les civils. La rue arabe est en colère, de plus en plus concernée et touchée par les attaques incessantes et intenses d’une partie de la terre palestinienne déclenchant une vague de soutien. Des voix s’élèvent de par le monde, après ce carnage, pour dénoncer cet outrage aux droits de l’Homme et aux résolutions de l’ONU. C’est ainsi que la Russie et les Emirats arabes unis ont convoqué le conseil de sécurité de l’ONU pour traiter dans les plus brefs délais la situation à Ghaza et l’arrêt de la violence sans précédent sur la population civile.
Cette population palestinienne, frappée durement et sans relâche, va-t-elle quitter ses terres de peur d’être touchée à tout moment et dans n’importe quel lieu de la bande de Ghaza ? Une manière forte et violente de l’entité sioniste de forcer les habitants de Ghaza à quitter et à s’exiler en dehors de leur pays, comme lors de la Nekba de 1948. Avec la résistance des Palestiniens et la réaction de soutien du monde arabe, l’Exodus forcé n’aura pas lieu.
Rachid Moussaoui