Deux sièges avec veto: La voie d’Oran pour une réforme en profondeur du Conseil de sécurité

Dans la quête légitime de l’Afrique pour une représentation juste et équitable au sein de l’instance suprême des Nations Unies, l’Algérie se dresse une fois de plus comme la voixpuissante et incontournable du continent. La récente déclaration de Mohamed Ali Youssouf, ministre djiboutien des Affaires étrangères et président actuel du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réaffirmant « l’exigence de l’Afrique pour deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto », en est l’éclatante illustration. Cette revendication historique, portée haut et fort par les dirigeants africains, vise à corriger l’injustice flagrante dont le continent est victime depuis trop longtemps au sein de cette instance censée incarner l’équité et la justice internationale. Il est indeed inacceptable que l’Afrique, berceau de l’humanité et réservoir inestimable de richesses humaines et naturelles, demeure à la périphérie des grands enjeux mondiaux, sans voix réelle au chapitre.L’Algérie, pays phare du Continent, n’a eu de cesse de défendre cette cause avec une détermination inébranlable. Dès le mois d’août dernier, son ambassadeur auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, avait martelé cette exigence légitime avec force et conviction. Une posture en parfaite cohérence avec l’engagement historique de la diplomatie algérienne en faveur de la défense des intérêts vitaux de l’Afrique sur la scène internationale.En accueillant la 11e conférence de haut niveau sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie a une nouvelle fois démontré son leadership et sa détermination à faire entendre la voix de l’Afrique.
Les mots de gratitude du ministre djiboutien, saluant « l’hospitalité algérienne » et remerciant le président Tebboune ainsi que le peuple algérien, témoignent de la reconnaissance du rôle moteur joué par l’Algérie dans cette noble cause panafricaine.Fer de lance de la lutte contre l’injustice et les déséquilibres mondiaux, l’Algérie poursuit ainsi son combat acharné pour une gouvernance mondiale plus juste, inclusive et respectueuse de la diversité des nations et des peuples. En défendant les droits
légitimes de l’Afrique à l’ONU, elle se fait le porte-voix d’un continent entier, déterminé à prendre toute sa place sur l’échiquier mondial et à peser de tout son poids dans les grandes décisions qui engagent l’avenir de l’humanité .
Farid B.

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