Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a appelé à des actions concrètes pour renforcer le multilatéralisme et défendre le droit international, lors de la 10ᵉ réunion ministérielle du Forum de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) à Cascais, au Portugal.Mandaté par le président Abdelmadjid Tebboune, Ahmed Attaf a mis en garde contre les mutations graves affectant le système des relations internationales, marqué par l’usage excessif de la force, la montée de l’unilatéralisme et le recul du dialogue multilatéral.
Il a souligné que ces dérives compromettent les principes fondamentaux du droit international et favorisent une lutte illégitime pour l’hégémonie.Illustrant ses propos, le ministre a évoqué les crimes perpétrés par l’occupation sioniste contre les Palestiniens et les Libanais, ainsi que les agressions envers les pays voisins. Il a fermement rejeté l’idée d’un « conflit des civilisations », estimant que les tensions actuelles relèvent davantage d’une lutte pour imposer des influences illégitimes et priver les peuples de leurs droits légitimes.Ahmed Attaf a plaidé pour des initiatives audacieuses visant à soutenir le rôle vital de l’ONU face à des tentatives de marginalisation, tout en renforçant le multilatéralisme.
Ces initiatives devraient aussi permettre de faire respecter le droit international, de contrer ceux qui s’opposent à la légalité internationale et d’imposer des sanctions efficaces contre les comportements hostiles.Le ministre a conclu en affirmant que les conflits actuels ne sont pas une fatalité. Une volonté sincère de surmonter ces crises pourrait transformer le monde, citant une sagesse africaine : « L’homme est capable du meilleur comme du pire. »
Malik.M.