L’agression sioniste contre la bande de Ghaza se poursuit pour le quatrième jour consécutif n’épargnant pas les journalistes, dont sept (7) ont été tués et dix (10) autres blessés, selon des rapports de terrain, qui font également état de la destruction partielle ou totale de dizaines de structures médiatiques.
La bande de Ghaza est la cible de raids et de bombardement extrêmement violents menés par l’aviation et l’artillerie de l’occupation sioniste, qui ont fait des centaines de martyrs palestiniens, dont des femmes et des enfants, mais aussi des journalistes tués alors qu’ils couvraient les agressions barbares de l’armée d’occupation pour occulter les crimes de l’entité sioniste et tromper l’opinion publique internationale.
Dans une déclaration à l’APS, le journaliste Diaa Haouchia, qui couvre les événements à Ghaza, a affirmé que « ce que relayent les chaînes de télévision internationales n’est que la face émergée de l’iceberg ».
« L’ampleur de la destruction qu’a subie la bande de Ghaza est sans précédent », s’est-il indigné, ajoutant que « les Ghazaouis n’ont d’autre choix que de quitter leurs domiciles ou de tomber en martyrs, sachant que très peu ont pu être évacués et beaucoup n’ont pas pu échapper au bombardement ».
Rappelant les harcèlements que subissent les journalistes dans la bande de Ghaza et les régions limitrophes de la part des soldats de l’entité sioniste, le journaliste a indiqué : « personnellement, j’ai couvert cinq (5) guerres contre la bande mais je n’ai jamais vu de toute ma vie une telle mobilisation militaire. Quelques 360.000 soldats réservistes ont été rappelés sans compter l’artillerie lourde et les bombardements ».
« Il s’agit d’une guerre d’extermination », a-t-il dit, précisant que l’armée d’occupation sioniste menait d’intenses raids sur la bande de Ghaza, Djabalia, Bait Hanoun, la rue Ennasr et bien d’autres régions.
La nuit dernière, trois (3) journalistes palestiniens sont tombés en martyrs lors de la couverture des raids lancés par l’armée sioniste.