justice algérienne: Le Garde des Sceaux appelleà renforcer la confiance

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a mis l’accent lundi sur la nécessité de poursuivre les efforts pour consolider la confiance des citoyens envers le système judiciaire algérien. Lors d’une réunion périodique avec les hauts responsables de la justice, M. Tabi a insisté sur « le développement des services d’accompagnement et l’amélioration de la crédibilité des arrêts et décisions de justice ».
Appelant à améliorer la qualité des services judiciaires, le Garde des Sceaux a souligné que cet impératif représentait « une étape essentielle » pour asseoir la confiance populaire. Il a également prôné le recours aux nouvelles technologies pour faciliter le dépôt des demandes et le suivi des dossiers via des services numériques.M. Tabi a exhorté les responsables judiciaires à redoubler d’efforts, conscients de leur « responsabilité » dans l’amélioration du service public de la justice.
Un défi qui passe par « l’éthique et la sincérité » des magistrats et fonctionnaires.Le ministre a rappelé que la justice avait pour devoir de trancher les affaires « dans des délais raisonnables », conformément aux exigences d’un procès équitable. Seule cette rigueur permettra de « renforcer la confiance » citoyenne et de refléter l’efficacité de l’institution judiciaire à « rendre justice ».Exhortant les magistrats à « protéger les droits et l’État de droit », M. Tabi a déploré certaines « pratiques » entravant les efforts fournis. Il a par ailleurs appelé à « améliorer la qualité des décisions judiciaires » via un renforcement de la formation et le strict respect de l’éthique professionnelle.Cette réunion annuelle vise à évaluer le travail accompli et à définir les priorités à venir pour l’autorité judiciaire.
Dans cette optique, le Garde des Sceaux a estimé que « le pari de l’avenir est d’évoluer vers une résolution électronique des litiges ».Enfin, M. Tabi a salué les « résultats satisfaisants » des alternatives à l’emprisonnement, citant notamment les 23.500 libérations conditionnelles accordées depuis janvier 2024. Une mesure vertueuse ayant amélioré « le comportement des détenus » et favorisé leur réinsertion

Farid B.

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