Le royaume du Maroc est de plus en plus isolé sur la scène internationale, y compris avec ses alliés traditionnels avec lesquels il est en crise ouverte.
En effet, après l’Espagne, le Maroc est en crise diplomatique ouverte avec la France, accentuant ainsi son isolement.
Les tensions sont vives entre Rabat et Paris et l’escalade de l’animosité entre les deux capitales va bon train. A presse interposée, les deux pays sont en guerre ouverte, s’accusent et se responsabilisent.
Les difficultés du Maroc s’accentuent également au sein de l’ONU où la question sahraouie est au cœur des débats.
En effet, le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit quatre sessions en octobre en cours pour débattre des derniers développements de la question sahraouie, y compris du renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), selon le programme publié sur le site de l’ONU. L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, doit présenter son rapport sur la situation dans les territoires occupés et aborder le mandat de la MINURSO qui expirera le 31 octobre. Le dossier du Sahara occidental fera l’objet de débat et de concertations, notamment le renouvellement du mandat de la MINURSO, dans le cadre de séances de travail et de rencontres prévues les 11, 16 et 30 octobre, selon l’agenda des sessions du Conseil de sécurité de l’ONU du mois d’octobre.
Lors des sessions du Conseil de sécurité qui seront dirigées par le Brésil, qui assure la présidence tournante du Conseil, un exposé sur le dossier du Sahara occidental sera présenté aux membres par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, chef de la MINURSO, Alexandre Ivanko ainsi que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura.
Le royaume qui prétend la marocanité du Sahara occidental est désavoué à l’ONU par de nombreux intervenants. Les crises avec ses alliés espagnols et français ne font qu’aggraver son cas et l’isoler davantage, à plus forte raison que la France est l’un de ses plus proches alliés au sein du conseil de sécurité de l’ONU.
Fateh H.