John Gong, vice-président de l’Université de commerce international et d’économie en Chine, estime que l’Indonésie et l’Algérie sont les pays les plus susceptibles de rejoindre les Brics lors du prochain élargissement du groupe.
John Gong s’appuie sur plusieurs arguments pour justifier sa position. D’abord sur le fait que l’indonésie soit la quatrième économie d’Asie et la 16e au monde. Elle est également un pays en développement dynamique, avec une population jeune et une croissance économique forte. Aussi, l’Algérie est une grande puissance énergétique, avec des réserves importantes de pétrole et de gaz. Elle est également un pays stratégiquement situé en Méditerranée. John Gong souligne que la Chine, qui est le moteur du groupe Brics, priorise l’adhésion de pays amis à l’économie forte. Il ajoute que la Chine pourrait également être intéressée par les pays d’Amérique latine. Lors du dernier sommet des Brics qui s’est tenu en août à Johannesburg, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait annoncé l’élargissement du groupe, prévoyant l’adhésion de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Iran, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et de l’Éthiopie à partir du 1er janvier 2024.
Le prochain sommet des BRICS est prévu pour octobre 2024 à Kazan (Russie). Il est probable que la question de l’élargissement du groupe sera à l’ordre du jour.
Si l’Indonésie et l’Algérie parvenaient à rejoindre les Brics, cela renforcerait le poids du groupe dans l’économie mondiale. Cela permettrait également aux deux pays de bénéficier des avantages de l’appartenance au groupe, notamment l’accès à de nouveaux marchés, à des investissements et à des technologies.
Khemissi. M.