Netflix supprime des films palestiniens :La controverse en cours

La plateforme de streaming Netflix fait face à des critiques croissantes de la part d’organisations de défense des droits humains après avoir supprimé 19 films de sa collection « Histoires palestiniennes », lancée en octobre 2021.
L’organisation « Freedom Forward » a exprimé son inquiétude dans une déclaration publiée sur son site,
signalant que la page dédiée aux « Histoires palestiniennes » ne présente désormais qu’un seul film.
Selon l’organisation, la suppression de la plupart des films palestiniens s’est faite sans explication claire,
malgré les vives réactions sur les réseaux sociaux.
Parmi les films retirés figurent des œuvres notables telles que « Giraffada » du réalisateur Rani Massalha, « Mars at Sunrise » de Jessica Habie, et « Chronicle of a Disappearance » d’Elias Suleiman. Seul le documentaire « Ibrahim – Indefinitely » de Lina Alabd est encore disponible dans cette collection.Plusieurs groupes de droits humains, dont la Network of Arab American Professionals et le Council on American-Islamic Relations (CAIR), ont publié des déclarations en soutien à « Freedom Forward ».La collection « Histoires palestiniennes » avait été initialement lancée le 14 octobre 2021 et comprenait 32 films réalisés par des cinéastes palestiniens ou traitant de sujets palestiniens.
Parmi ces œuvres figuraient des films primés comme « A Man Returned » de Mahdi Fleifel, « Like 20 Impossibles » d’Ann Marie Jasir, et « The Crossing » de May Odeh.De son côté, Netflix a démenti les
accusations de suppression intentionnelle, affirmant que la raison de cette décision est liée à l’expiration des accords de licence. Dans un communiqué relayé par le site Deadline, Netflix a expliqué que ces films n’étaient disponibles que pour une période de trois ans, et que la majorité d’entre eux seraient retirés à la fin du mois en cours en raison de l’expiration des licences. La plateforme a également précisé que cette pratique est courante dans l’industrie du streaming, citant des exemples similaires comme l’arrêt de la diffusion de « Friends » aux États-Unis et de « Mr. Robot » dans certaines régions arabes, tout en assurant que la plateforme continue de proposer des œuvres de créateurs palestiniens .

N.C.

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