70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale: La célébration sera grandiose

La célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale le 1erNovembre 1954 sera grandiose. L’Algérie met les moyens pour marquer comme il se veut cet évènement qui allait, près de 8 ans après son avènement, permettre au pays de se libérer d’un joug colonial qui aura duré 132 ans. Le ministère de la Défense nationale (MDN) vient de rendre public le logo officiel des festivités au moment où les préparatifs se poursuivent sur les sites devant abriter les festivités.
Selon plusieurs sources, une impressionnante parade militaire sera organisée à Mohamadia, sur le tronçon autoroutier longeant la promenade des Sablettes et la Grande mosquée d’Alger. Différentes unités des forces de l’armée de l’air ont déjà réalisé des exercices et des répétitions pour ce grand événement. C’est ce site qui avait abrité le grandiose défilé marquant le 60e anniversaire de l’indépendance du pays, le 5 juillet 2022.La wilaya d’Alger prévoit, selon les mêmes sources, de «fermer la rocade nord dans les deux sens, au niveau du croisement entre les rocade nord et sud et le nord, reliant le pont de Cosider, dans la commune d’El Harrach, à la localité de Belouizdad, sur une distance de 16 km». Des travaux d’aménagement du tronçon ont été entamés depuis plusieurs jours. Des travaux d’embellissement des routes où passeront les cortèges officiels sont également en cours, dont la pénétrante des Annassers.
Aussi, plusieurs chefs d’Etats sont invités à assister aux festivités. En effet, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait remis lui-même une invitation au président du Conseil présidentiel libyen, Younes El Menfi, pour assister aux festivités, lors de sa récente visite en Algérie.
En qualité d’envoyé spécial du président de la République, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab avait remis une invitation similaire au président de la République tunisienne,
Kaïs Saïed. De son côté, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, chargé par le président de la République, avait remis une invitation au président de la République sahraouie, Brahim Ghali, pour assister aux festivités du 70e anniversaire de la guerre de libération.
C’est dire l’importance accordée par les autorités à cet évènement. L’Algérie veut faire une grande démonstration et célébrer en grande pompe l’anniversaire du déclenchement de sa guerre de Libération nationale, au lendemain de la commémoration de l’anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961 à Paris. Ça sera une nouvelle occasion pour le pays de réitérer ses revendications en ce qui concerne le dossier de la mémoire. Tebboue avait réclamé la vérité historique, exigeant, dans la foulée, la reconnaissance des massacres commis par la colonisation française.
Dans un message au peuple algérien à l’occasion de l’anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961, M. Tebboune a affirmé que l’Algérie reste attachée au principe du droit et d’équité en ce qui concerne le dossier de la mémoire, que, a-t-il ajouté, certains cercles extrémistes tentent de falsifier ou de reléguer au tiroir de l’oubli. « La question de la mémoire a besoin d’un nouveau souffle de courage et d’intégrité pour se débarrasser du complexe du passé colonial et se tourner vers un avenir où il n’y a pas de place pour les semeurs de haine, parmi ceux qui restent prisonniers d’une pensée coloniale obsolète », avait-il déclaré.

Fateh H.

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