L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué dimanche que 20 000 Palestiniens ont été contraints de fuir le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, théâtre d’une agression génocidaire sioniste qui a fait plus de 400 martyrs en deux semaines de frappes.
L’UNRWA a déclaré, dans un communiqué diffusé par son bureau de presse à Ghaza, que ces quelque 20 000 déplacés « ont tout perdu et ont besoin de tout, y compris de la nourriture, de l’eau, des couvertures et de la literie. Ce sont les produits de base les plus simples ».
L’agence onusienne a souligné qu' »une grave pénurie de carburant et de fournitures médicales a été signalée dans les derniers hôpitaux restants, et que la pénurie de carburant affecte également l’accès à l’eau ». Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Sam Rose, directeur adjoint principal des affaires de l’UNRWA à Ghaza, a rapporté que « la situation est désastreuse et s’aggrave en termes de capacité des organismes d’aide à répondre aux besoins vitaux de base des populations qui sont dans le besoin et confrontées à une insécurité alimentaire catastrophique ». Pour le 16eme jour consécutif, le nord de Ghaza et le camp de Jabalia en particulier souffrent du siège sioniste et de la famine, au milieu de violents bombardements aériens et de l’artillerie, et de l’isolement complet du gouvernorat du nord.
La Défense civile de Ghaza a fait état, samedi, de « plus de 400 martyrs » depuis le début de l’assaut lancé par l’armée sioniste le 6 octobre dans ce secteur.
Le bilan du génocide sioniste contre la bande de Ghaza, qui en est à 380éme jour consécutif, s’est élevé à 42.603 martyrs et 99.795 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.
R.I.